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Le paternalisme toxique des associations d'aide aux plus démunis

Publié le par Philippe Le Bihan

   Il y a malheureusement dans les associations (ASBL) d'aide aux démunis, aux personnes paupérisées, une tendance naturelle de leurs bénévoles à développer un paternalisme lourd. Le pauvre serait ainsi un "grand enfant", c'est-à-dire une espèce de tube digestif, qui n'aurait comme besoins et, pire, ne doit avoir comme besoins que manger, boire et dormir!

   Exit tout ce qui constitue la vie normale d'un adulte, et donc les besoins affectifs et sexuels. Besoins dont par ailleurs grâce à une bonne aide médicale on l'aide à s'en passer...

   Évidemment les bénévoles ne le perçoivent pas directement ainsi, mais leurs employeurs bien. Ces associations jouent sur le côté paternaliste naturel des bénévoles et qui explique pourquoi ces bénévoles se sentent si bien en présence de pauvres: ils se sentent forcément supérieurs aux pauvres puisqu'ils en sont les pères (ou les mères).

   Cela explique que les rétifs aux contrôle social exercé ainsi par ces Associations, s'ils sont vindicatifs et montrent trop qu'ils tiennent aux 100% de leur Droits, après le départ de l'ASBL cinq minutes après c'est la Police qui débarque! Quel hasard n'est-ce pas?

   Les seuls qu'on laisse à leurs rêves d'avoir des relations sexuelles sont les homosexuels: ils ne risquent pas de foutre enceinte une fille eux.

   Alors, évidemment, lorsque des colons humanitaires débarquent en Afrique avec exactement le même logiciel, ça passe pas. Et on dit «les africains sont sexistes». Non, mais eux sont pas cons, ils ont déjà réfléchis à cet anti-sexisme qui n'est qu'un prétexte pour la castration des paumés...

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