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contradictions

Pourquoi les mesures en Belgique n'aideront pas face à la crise énergétique?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Le gouvernement Vivaldi, composé de la Droite et de la Gauche, a émis voici quelques jours des mesures longues à accoucher pour «aider les personnes et entreprises en difficulté face à la crise des prix de l'énergie». En fait, la seule mesure qui aurait pu être efficace n'a pas été prise, et les mesures prises annoncent en fait une mise en encore plus grande difficulté pour les ménages, individus, entreprises belges et européennes.

   Mais d'abord il est marrant de différencier qui gagne ou perd la guerre en Ukraine au niveau des Peuples et au niveau des Gouvernements. Car l'intérêt d'un Peuple ne rejoint pas forcément celui de son Gouvernement; sinon cela fait déjà longtemps qu'il n'y aurait plus besoin de CRS.

   Qui doit se préoccuper de consommer moins d'énergie (électricité et gaz)? De ne pas se chauffer au-dessus de 19°C (pour toute la population en France, seulement pour les services publics en Belgique)? De couper son chauffe-eau électrique la journée (pour la France)? De fermer sa boulangerie car il reçoit une note d'énergie trop salée? L'Europe de l'Ouest pas la Russie! En Russie cela ne pose aucun problème même de chauffer une piscine à 24°C en plein hiver, sans avoir à se préoccuper du prix que ça va coûter! Donc, au niveau des Peuples, les russes gagnent cette guerre (mais pas au niveau ni des militaires, rappelés pour beaucoup d'entre-eux, ni du gouvernement, Poutine étant en perte de notoriété).

   Mais pourquoi dis-je que ces mesures prises par la Belgique et par l'Europe risquent d'aggraver la situation? D'abord par la taxe sur les sur-profits des fournisseurs de gaz et électricité. En effet, elle est censée financer (avec d'autres augmentation d'accises, sur le tabac par exemple, et taxes) les 230 € d'aide sur la facture de gaz et les 60 € d'aide sur la facture d'électricité de Novembre 2022 à Mars 2023 inclus.

   Néanmoins, il s'agit non d'un impôt mais d'une taxe calculée en % du prix de vente du kWh. Or une taxe se répercute toujours sur le client final, le consommateur, donc ici les citoyens, vous, moi, tout le monde! Ce qui signifie que les prix de l'énergie vont grimper exactement du même pourcentage que cette nouvelle taxe, réduisant ainsi l'impact des aides énumérées ci-dessus.

   La seule mesure qui eût été efficace aurait été un plafonnement des prix (au moins ceux du gaz, du pétrole et de l'électricité) comme cela a été fait par la Grande-Bretagne pourtant dirigée par la Droite! En effet, cela aurait permis d'éviter une grande indexation des salaires qui va de facto engendrer des difficultés pour les entreprises et une augmentation généralisée des prix de tous les produits pour le consommateur, donc ceux que l'on voulait soi-disant "aider".

   Mais bon, en résumé, au niveau des Civils, les européens ont déjà perdu cette guerre en Ukraine tandis que les russes l'ont gagnée...

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Les brésiliens ne sont pas assez matures pour la démocratie

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Ni Bolsonaro, ni Lula!

Ni Bolsonaro, ni Lula!

   Je n'avais pas voulu sortir cet article avant les élections de premier tour au Brésil car il n'y a quasiment pas de brésiliens qui lisent ce blog. Pourtant j'en avais bien envie car les résultats qui sont tombés tôt ce matin du 3 Octobre 2022, eh bien je les connaissais déjà car je connais bien les brésiliens et brésiliennes.

   À noter qu'on était bien dans des élections de premier tour. Donc le vote vraiment utile aurait été en toute logique «n'importe qui sauf Bolsonaro ou Lula!», c'est-à-dire un vote vraiment démocratique.

   On attribue beaucoup de choses positives au PT (partie de Lula), qui en fait datent de bien avant l'accession de Lula puis, pire, de Dilma à la présidence du Brésil. Ainsi on entend nombre de brésiliens eux-mêmes attribuer au mérite du PT la transformation des bidonvilles (favelas) en quartiers de maisons construites en dur, de vraies maisons donc, et où logent les anciens habitants des favelas. Euh, excusez-moi, mais cette politique de logement sécurisé date juste d'avant l'accession du PT à la présidence du pays brésilien.

   Par ailleurs Dilma a pour Rio de Janeiro effectivement fait détruire les anciennes favelas qui surplombaient la montagne donnant une vue imprenable sur les plus belles plages touristiques et réputées mondialement (Copacabana, etc.) et d'où on pouvait entendre les tirs de fusil-mitrailleurs des trafiquants de drogue pour les remplacer par des maisons en dur... mais non pour y reloger les anciens habitants des favelas mais bien pour les mettre sur le marché immobilier à la vente! De fait, laisser un tel luxe à portée des paumés, on a beau être communistes, ça va pas du tout ça!

   Donc, Dilma a fait reculer les favelas, toujours pas construites en dur mais en cartons, tôles, bois, de l'autre côté des montagnes; du côté opposé à la belle vue sur les plages, permettant ainsi aux touristes de ne plus entendre les bruits de fusils.

   Enfin, si le vote Bolsonaro est certainement un mauvais vote pour une société qui prétendument «a souffert de la dictature militaire», je dirais qu'un fascisme d'extrême droite ne dure généralement qu'une quinzaine d'années alors qu'une dictature d'extrême gauche, elle, dure au moins 75 ans comme on l'a vu en Chine, Corée du Nord, URSS.

   Et comment le PT s'était-il mis à la tâche pour rester au pouvoir les 18 ou 16 ans précédents? Simple: en achetant les votes! En effet, à l'époque où Lula accède pour la première fois à la présidence de la fédération brésilienne, héritage de la dictature militaire: presque tout est monopole d'État. Quand je dis monopole, c'est pas seulement «fourni par les Services Publics» mais bien «ne pouvant être fourni par aucune autre société privée que le Service Public».

   Donc, en toute logique, l'État, le Président, à autorité pour fixer les prix pratiqués. Il s'agissait certes de l'eau, de l'électricité, du gaz, mais aussi (ce qui serait impensable chez nous même sous François Mitterrand) de l'essence, de la télévision (cablo-opérateur et chaînes disponibles gratuitement sans décodeur qui sont jusqu'à aujourd'hui toutes de Service Public). Et au lieu d'en rendre le prix accessible à tous, au contraire Lula a augmenté les prix de ces services!

   En lieu et place d'une diminution des prix, Lula a instauré un système de tickets d'accès aux services de base pour les moins aisés. Cela s'appelle donc acheter des votes, car évidemment tout le monde, et les "moins aisés" étant une large majorité au Brésil, préfère consommer gratuitement quelque chose que d'avoir à payer, même moins cher que le prix d'avant.

   Bref, le vrai vote utile dès le premier tour aurait été n'importe quel parti démocratique et aucun parti fasciste, ni de gauche (Lula) ni de droite (Bolsonaro).

   Ce qui me permet de dire que, non, le Peuple Brésilien n'est pas encore assez mature que pour vivre en Démocratie; c'est-à-dire sans chef mais seulement avec des responsables politiques au service de la Nation.

   Pour terminer, puisque ça semble bouillir dans le crâne de pas mal de brésiliens installés hors du Brésil dont Neymar, je dirais aux brésiliens qui ont voté pour l'un des deux dès le premier tour de retourner vivre au Brésil si leur candidat favori l'emporte!

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Consommez moins... pour payer plus!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Consommez moins... pour payer plus!

   Cela paraît évident à tout individu de plus de trente ans ayant observé ses factures énergétiques ainsi que celles de ses parents. On est passé, il y a vingt ans, des ampoules à incandescence de 120 W aux ampoules économiques de 15 W. Puis, il y a dix ans aux ampoules LED de 7 à 8 W (les ampoules économiques cumulées consommaient environ 45 W au lieu de 120 W pour l'incandescente à même luminosité et les LED 21 W). De même, il y a quinze ans apparaissaient les premiers appareils électriques puis de chauffage (à gaz ou mazout) à haut rendement (moins de kWh pour les mêmes performances). Or notre facture d'électricité et de gaz n'a pas diminuée depuis; au contraire elle a augmenté (ainsi que le prix du kWh).

   C'est que les entreprises énergétiques ne sont pas des organismes caritatifs mais bien des entreprises commerciales. C'est-à-dire que leur but est de réaliser chaque année des bénéfices au mieux plus importants que l'année précédente, au pire identiques à l'année précédente. Si donc la consommation globale a diminuée en terme de kWh par individu, elles sont donc obligées d'augmenter le prix du kWh! Exactement l'inverse de la Loi de l'Offre et de la Demande...

   De plus il faut ajouter qu'à ce mercantilisme qui recherche toujours plus de bénéfices, il y a des coûts incompressibles (qu'on ne sait diminuer même en fournissant moins de kWh). Ainsi il y a les frais d'entretient des canalisations de gaz et de lignes électriques, d'installation, de relevé des compteurs. De même une centrale électrique, même si elle doit produire moins de kWh, a besoin exactement du même nombre de techniciens et ingénieurs pour le fonctionnement de sa centrale.

   Et ce qu'on apprend depuis trente ans maintenant est évidemment vrai encore aujourd'hui en ce qui concerne la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine. À savoir que les gouvernements européens nous demandent de consommer moins en nous faisant espérer que cela réduira notre facture alors qu'en fait cela va la faire grimper d'autant. Et donc on peut s'attendre à que chaque hiver on nous dise de réduire de 1 à 2 degrés la température du chauffage par rapport à l'année précédente; si bien que les administrations qui démarrent à 19 °C cet hiver 2022 risquent de devoir être réglées à 16 °C en 2025 et 14 °C en 2027!

   Bref n'imaginer comme seule solution à la difficulté des ménages de payer leur facture une diminution de la consommation revient en fait à les foutre encore plus dans la merde pour les années suivantes...

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De la gratuité des transports en commun

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

De la gratuité des transports en commun

   Voici quelques années je m'étais passablement énervé contre une application de smartphone (devenue depuis une page Facebook) visant à prévenir les usagers fraudeurs de la STIB des contrôles sur le réseau. Totalement injustifié: ton abonnement STIB te reviens beaucoup moins cher que tes changements successifs (environ une fois par an ou par an-et-demi) de smartphones voire iPhone!

   Bref, c'était là militer en faveur d'une gratuité pour les bourges et leurs fils! De fait, à l'époque on pouvait militer pour la gratuité des transports en commun pour ceux qui n'en avaient clairement pas les moyens et donc ne s'achètent pas de smartphone.

   Mais au vu de la politique de mobilité actuelle menée par les écologistes flamands à Bruxelles, à partir du moment où je fais des moyens de transports partagés (bus, trams, métros, trottinettes, vélos, etc.) non plus un choix mais une obligation on est alors obligé de laisser lesdits moyens de transport partagés (tous) totalement gratuits et ce pour tout le monde!

   Car il ne s'agit plus d'un choix de transport mais d'une obligation d'usage et ce quels que soient mes revenus.

   Peut-être que cette gratuité sera un jour décidée, mais (voir mon article sur la "Liberté surveillée") même si cette gratuité totale est décidée il sera encore obligatoire et contre lourdes amendes de pointer ou de s'enregistrer avec son smartphone (pour les trottinettes, vélos, etc.).

   Évidemment on ne nous dit pas «nous allons vous obliger à prendre des transports partagés afin de surveiller vos déplacements», on nous dit «nous allons interdire les voitures de circuler à Bruxelles (Ville d'abord, Région ensuite)», premier signe de la décadence de l'Europe Occidentale, et c'est pris positivement, second signe de décadence, par une population qui se préoccupe d'environnement et qui selon un raisonnement aristotélicien (binaire) d'il y a 5000 ans en arrière assimile toute voiture à la pollution!

   Or ce qui se passe est qu'on interdit non-seulement les voitures à essence qui effectivement polluent mais également les voitures électriques et à hydrogène qui, elles, ne polluent absolument pas!

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Une station sans publicité est-elle une vraie condition pour une Radio Libre?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   C'est connu, dans le monde des "radios libres" on déteste la publicité. Pourtant, la présence ou l'absence de publicité détermine-t-elle vraiment à elle seule la "liberté" de ladite station?

   En télé on sait qu'à certains moments, en Belgique, la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone, de service public) passe énormément de publicités "Coca-Cola"; cela était vrai dans le passé, l'est toujours dans le présent et le sera probablement dans l'avenir. Pourtant la Une (RTBF-télé) au même moment a déjà passé pas mal de documentaires critiquant les sodas sucrés et visant principalement Coca-Cola, que ce soient ses produits avec sucre (diabète, etc.) ou sans sucre (cancers, etc.).

   Donc, on le constate, malgré la publicité pour une marque précise la station peut rester libre de critiquer ladite marque! C'est que, et souvent la plupart des gens y compris animateurs amateurs de radios l'ignorent, les publicités sont gérées par des agences de placement publicitaires, des Régies Publicitaires et qui en tant qu'entreprises indépendantes de la station se démarquent et sont strictement séparées du bureau de rédaction, de la ligne éditoriale et donc du travail des journalistes!

   Mais si la présence de publicités ne nuit en rien au contenu, l'absence de publicités est-elle un vrai gage d'indépendance de ma radio "libre"?

   On sait que pour émettre en FM, et même en webradio (radio web), il faut des moyens financiers. Si ce n'est pas la publicité qui fournit ces moyens, qui sont assez élevés, qui donc? Les auditeurs? Ça ça peut marcher sur une radio religieuse et éventuellement communautaire. Mais sur une radio libre on sait que les auditeurs veulent tout gratuit.

   En réalité la majorité des moyens financiers des "radios libres" proviennent de lobbies et / ou carrément partis politiques! Surtout quand elle se retrouve tout-à-coup avec des finances lui permettant d'émettre en DAB / DAB+. Et qu'étant donné que la méthode de récolte des moyens financiers mettent directement en rapport donateurs et directeurs éditoriaux, cela influence de facto le contenu.

   Donc, clairement ici, on démontre que l'absence de rentrées publicitaires nuit à la liberté de la ligne éditoriale de ma "radio libre".

   C'était je pense important à noter. Ce qui compte ne sont pas les moyens mis en oeuvre pour émettre, on peut très bien utiliser la publicité, ce qui compte est la finalité de la station: faire découvrir, réfléchir, penser et rêver ou bien faire apprendre par cœur les leçons de morale du parti ou bien faire du chiffre en meublant une longue suite de publicités par de la musique?

   C'est ça qui compte réellement: la fin et non le moyen!

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Il aurait mieux valu que Mélenchon gagne ces législatives plutôt que LREM...

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Tout d'abord il convient de rire de cette habitude désormais ancrée chez les français de se choisir un chef pour ensuite désirer le pendre à un poteau.

   Mais notons que cet instinct viscéralement typique des républiques du type de la France n'est pas aussi absurde en soi. Même si elle n'a absolument rien à voir avec la politique menée, qui n'est rarement voire jamais critiquée de manière rationnellement argumentée. Cela est dû à un double leg de Jacques Chirac: la dissolution du gouvernement puis l'inversion du calendrier électoral (pour que la présidentielle précède d'un mois la législative et non l'inverse).

   En effet, les humoristes avaient beaucoup ri à l'époque de cette dissolution (dans la mesure où elle avait donné la victoire à Jospin du Parti Socialiste, à la Gauche donc) mais ils n'avaient pas l'esprit du "à long terme". Car à long terme, c'est-à-dire dès 2002, cela assurait de facto les pleins pouvoirs au Parti gagnant de la présidentielle et empêchait toute cohabitation.

   Or si François Mitterrand et Jacques Chirac étaient des Présidents très appréciés (jusqu'en 2002), c'est que justement ils ont toujours "régné" sous une cohabitation même quand le Premier Ministre étaient du même parti qu'eux. En effet: camp de Rocard contre camp de Mitterrand et camp de Balladur contre camp de Chirac.

   Le fait que le gouvernement (et donc de fait le Parlement) puisse être un contre-poids à un Chef, ou puisse le devenir en cours de mandat présidentiel, était rassurant, évitait la personnalisation de la politique menée, évitait de ce fait les états de clivages violents tels qu'on en connaît de nos jours, et enfin évitait le statut de Chef Suprême (Dictateur) du Président de la République.

   Alors on me répondra que certes Mélenchon a perdu mais que LREM n'a pas la majorité absolue au parlement. Qu'importe dirais-je, et ce pour deux raisons.

   La première est qu'il était important que Mélenchon gagne les élections législatives car ainsi il allait pouvoir dégoûter les français et éviter un second tour en 2027 Le Pen / Mélenchon à la présidentielle (Mélenchon étant bien moins dangereux comme premier ministre que comme président). C'était forcé qu'il les dégoûte. Car d'abord l'alliance de la Nupes qui allie une gauche marxiste (PS [Parti Socialiste], PCF [Parti Communiste Français], Insoumis) naturellement portée au progrès technologique et donc à l'industrialisation avec une prétendue gauche ([EELV] écologistes) ne jurant que par la production douce, le fait-main, le bio, la décroissance, eh bien c'est une alliance contre-nature qui ne tient pas debout et ne peut satisfaire par cette contradiction interne aucun de ses propres électeurs!

   La seconde est que de toute-façon, à coup de n9-3 s'il le faut, LREM peut se passer du parlement pour faire passer des lois qui importunent l'opposition.

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La Justice Sociale pas la Loterie Électoraliste!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

tickets d'euromillions

   En Belgique on pense déjà à ce que je lis aux prochaines élections. Et chaque parti politique de vouloir paraître le plus généreux et "gentil"; en premier avec une vieille idée de Droite ressortie par ladite droite (MR): les allocations universelles; suivie de très près par la Droite Alternative (Écolo) qui se veut "de Gauche" (car se déclarer de gauche rapporte plus d'électeurs) et son idée d'attribution de trente mille euros (30.000 €) à tous les jeunes de 25 ans. Bon, je serais tout-à-fait capable d'argumenter des heures pour démontrer en quoi ces deux mesures sont anti-sociales et aggraveraient les inégalités au lieu de les aplanir, mais passons car il est sommes toutes 4h42 du matin.

   Et si à la place de ces promesses de "tous gagnants à l'EuroMillions" qui puent bien l'électoralisme et le clientélisme - l'achat de votes quoi - on se préoccupait de faire vraiment du Social?

   Il me semble en effet qu'il y a quelques chantiers vachement plus urgents et plus "Justes"; moins coûteuses également.

   Tout d'abord on reproche beaucoup en France à Emmanuel Macron d'être «le Président des riches». Rien n'est plus faux. Il est le président de ce que notre MR belge qualifie par «les Classes Moyennes». De fait, Macron a établi en France que «à cotisations sociales égales, ouverture égale aux droits sociaux»! Voilà un chantier plus urgent pour le MR que les allocations universelles il me semble. Il est urgent d'enfin faire en sorte qu'en Belgique aussi, tout comme en France depuis Macron, les indépendants qui paient leurs cotisations aient enfin droits à des allocations de chômage calculées en fonction de leurs revenus d'avant-faillite (et non plus uniquement au minimex), aient droits à des allocations de maladie-invalidité comme les travailleurs (qu'ils sont par ailleurs), aient droits à une pension calculée en fonction des revenus et cotisations de carrière (et non plus la seule GRAPA).

   Voilà donc des chantiers plus urgents pour la Droite, dont l'électorat naturel sont les fameux indépendants (c'est du moins ce que prétend le MR).

   Pour la Gauche, quand on est réellement de gauche on est censé être plus préoccupé de sujets sociaux (tant d'un point de vue économique que philosophique) que par rameuter des électeurs à la manière de Lula au Brésil.

   Refaire du minimex (allocations de CPAS) l'ultime rempart inconditionnel contre la misère me semble donc plus urgent que de distribuer un gain de lotto à certains. C'est-à-dire que le PS, puisque Écolo ne semble pas prêt à s'en occuper, doit rétablir le droit inconditionnel au minimex, sans obligation de parcours menant au travail à suivre par les bénéficiaires. Ça coûtera finalement moins cher aux bourgeois, une telle solidarité, que 30.000 euros fois le nombre de "nouveaux de 25 ans" chaque année!

   C'est une question de Justice Sociale. Avec cette dernière proposition la bourgeoisie devient solidaire réellement des plus pauvres, puisque le minimex contrairement au chômage est payé par les impôts et non par les cotisations sociales!

   Ce qui implique un chantier tiers et inévitable (qui équilibre à ce point Gauche et Droite): rendre plus automatique l'exclusion du bénéfice des allocations de chômages de ceux qui manifestement ne veulent plus travailler pour les rediriger vers les CPAS.

   Non, mais puisque l'on semble prêt à distribuer de l'argent, autant le faire de manière utile et juste socialement; tout en équilibrant préoccupations de Droite et de Gauche!

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Discours de 1er Mai, fête des travailleurs et non "fête du travail"!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Tout d'abord je tenais à signaler ici que le premier Mai est bien "la fête des Travailleurs" et non pas "la fête du travail". Pourquoi fête-t-on les travailleurs (et travailleuses) le 1er Mai? Cela provient des USA: un premier Mai eût lieu un massacre de travailleurs assistant à un meeting en pleine rue. Et aux USA comme dans l'ensemble des Amériques (latine également donc) on parle bien du "workers day", "dia dos trabalhadores", "jour des travailleurs" et non de jour du travail.

   Alors on sait que la gauche et l'extrême-gauche marxistes se sont  réappropriés cette fête. Et justement je tenais ici à réfléchir sur un point précis, qui a à voir avec la critique de l'Homme Unidimensionnel, critique proprement existentialiste reprise plus tard par les situationnistes (ces derniers malgré tout restant dans une vision unidimensionnelle de l'humain). En un mot: «la gauche sauvera-t-elle le travailleur?».

   De fait Engels et Marx, lorsqu'ils observent et réfléchissent au bonheur des travailleurs et à leur avenir, le font à partir de ce qu'ils peuvent voir du quotidien du travailleur du tout début du XIXe Siècle, début des années 1800.

   Soit un ouvrier et une ouvrière travaillant 16 heures par jour et ne faisant que travailler, manger, baiser et dormir.

   Les Communistes dès lors n'imaginent qu'un seul bonheur pour le travailleur: posséder le boulet auquel il est enchaîné! Pouvoir en choisir la couleur sans pour autant en être débarrassé ne fut-ce qu'un instant.

   En effet, les Communistes, malgré la critique marxiste de l'aliénation de la marchandise, ne pensent nullement en revenir à l'artisanat (à l'avant-révolution industrielle), aux PME, etc. Au contraire ils gardent l'industrialisation pourvu que la machine appartienne à l'ouvrier. On voit bien la bêtise que cela constitue.

   L'apparition dans les démocraties capitalistes du découpage de la journée en trois temps de 8 heures: 8 heures de travail, 8 heures de loisirs et 8 heures de sommeil, signera la fin du Communisme même s'il a mis du temps à s'effondrer.

   En effet, le communisme conçoit les purs loisirs comme une chose "bourgeoise". S'ils découpèrent à leur tour les journées en trois 8, les heures dévolues dans le monde occidental bourgeois et "décadent" aux loisirs devaient servir selon l'URSS, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, etc. à la "formation marxiste par le Parti, par les Soviets". Seule la lecture de Marx est acceptable comme occupation hors travail et sommeil pour le communisme.

   C'est que le communisme, Marx et Engels, n'ont qu'une vision unidimensionnelle de l'humain. L'Homme n'a qu'une dimension: celui de sa classe sociale. Il n'y a que des travailleurs et des patrons, rien d'autre au monde!

   Or, voici que soudain, et grâce à la lutte des travailleurs dans ces pays, les loisirs naissent dans les démocraties capitalistes. Dès lors je suis, comme le notent très bien et Van Vogt dans ses cours de sémantique et Jean-Paul Sartre dans ses traités d'existentialisme, obligé de ne plus seulement dire "untel est ouvrier" mais bien "untel est ouvrier... entre autres choses".

   Car dès lors je ne suis plus seulement travailleur, mais aussi guitariste, bricoleur, informaticien, DJ, pêcheur, motocycliste, cycliste, joueur de basket, de jeu d'échecs, etc. Et pas seulement par mon métier mais en plus de mon métier!

   L'homme devient pluridimensionnel, multidimensionnel et se libère ainsi de son uni-dimensionnalité.

   Et si c'est gênant, cette nouvelle liberté du travailleur, pour le Communisme c'est que le marxisme ne voit qu'un type de lien social admissible: celui de la classe sociale. Or les liens sociaux créés par les loisirs sont de facto inter-classes-sociales, les dépassent.

   Mais ils n'en sont pas pour autant, contrairement à ce que fait le marxisme, à rejeter dans la poubelle des choses inutiles.

   Ces loisirs, premièrement, apportent un équilibre mental. Et ensuite ils permettent à l'humain de se dépasser, de découvrir de nouvelles choses d'ordre sportives, artistiques, mais aussi scientifiques et techniques!

   Je dirais que l'oeuvre de Karl Marx et d'Engels sont elles-mêmes issues "des choses inutiles et bourgeoises capitalistes", de l'activité de l'observation intellectuelle non-productrice de valeur marchande.

   Bref soyez multidimensionnels pour être des travailleurs libres!

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   On pourrait penser que ce discours de premier Mai était du vide, de pures considérations intellectuelles sans importance pour la vie réelle, la civilisation humaine, le développement. Or voici que je vais m'atteler ici à la tâche nécessaire de démontrer en quoi cette pluridimensionnalité de l'humain telle que vue par les démocraties capitalistes (USA dans mon exemple) permet un développement civilisationnel exponentiellement plus élevé qu'une vision d'homme unidimensionnel - prolétaire et rien que prolétaire - (URSS dans mon exemple).

   Je veux parler du progrès technologique, une forme de progrès qui touche tout DJ ou MC.

   On pensera bien évidemment à la Course vers l'Espace. Certes, à l'époque, le productivisme étant de mise tant à l'Ouest qu'à l'Est, la notion de "loisirs" étant encore largement absente de la société d'avant 1960 (les Golden Sixties arriveront mais bien plus tard que de ce que nous allons évoquer ici), il y avait donc égalité entre les "deux blocs".

   Tant et si bien que la rigueur propre au productivisme soviétique permit à l'URSS de prendre une grande longueur d'avance: Spoutnik, le premier satellite artificiel, émettant par voie hertzienne un bip-bip continu pouvant être entendu sur l'ensemble de la planète dont il faisait le tour quotidiennement, était on peut le dire la toute première pièce du puzzle technologique moderne et fort bien réussie!

   Les USA mirent du temps à rattraper le retard et c'est presque par un pur hasard qu'ils furent les premiers à mettre les pieds sur la Lune en 1969 avant l'URSS. Bref, malgré cette dernière victoire américaine les soviétiques avaient tout pour être fiers de leur prolétarisme outrancier.

   S'ouvre alors une seconde ère de développement technologique. Après avoir rêvé aux petits martiens tout vert, on rêve au Cyborg, à l'Intelligence Artificielle, au robot humain. C'est l'ère de la Révolution Informatique.

   Et en ce domaine, l'URSS autrefois si habile est à la traîne, les USA percent bien plus vite, bien trop vite même. C'est sans doute ce qui précipitera la nomination de Gorbatchev à la tête de l'URSS par le Parti Communiste.

   À quoi cela peut-il bien être dû? C'est qu'entre la Conquête de l'Espace et la Révolution Informatique, du moins en démocraties capitalistes, l'homme est devenu un consommateur de loisirs mais qui dit loisirs ne dit pas que consommation mais également création à partir du consommé... L'homme a quitté l'ère unidimensionnelle.

   Des grands ingénieurs, à l'Ouest comme à l'Est, dessinent de manière très sérieuse et carrée les plans des futurs premiers ordinateurs "à la chaîne"; des ordinateurs qui tant à l'Est qu'à l'Ouest sont destinés à l'usage de la seule administration.

   Et voici qu'aux USA, des gens, souvent universitaires, souvent excentriques, ont l'idée d'utiliser les circuits imprimés, base de l'informatique industrielle, pour leurs loisirs.

   C'est en quoi réside la supériorité de l'économie capitaliste que d'oser imaginer que puisque il y a des gens que ça intéresse l'informatique, fut-ce pour jouer au ping-pong sur un écran, et bien on va créer un ordinateur familial, les premiers PC (Personnal Computer, Ordinateur Personnel): IBM puis Apple.

   Dans l'économie marxiste on imagine mal gaspiller de l'effort pour produire une machine qui permette de jouer au ping-pong sur écran plutôt que sur table concrète et qui ne serve pas à du plus "utile".

   Autres points forts du capitalisme démocratique: la libre entreprise et la propriété privée (et non collective). Commençons par le second item.

   En URSS quel aurait été, à imaginer que le modèle de Karl Marx ait été suivi scrupuleusement (Lénine le cita mais se garda bien de le réaliser) donc qu'il y en ait eu un, le vote d'un Soviet de constructeurs informatiques pour savoir si on pouvait littéralement péter un ordinateur pour le transformer en éventuelle (car ce n'est là qu'une expérience) future première carte son de l'histoire de l'informatique? Je crains que le non l'ait emporté: pourquoi vouloir qu'un ordinateur joue de la musique ça sert à rien, le tourne-disque le fait si bien!

   La propriété privée me permets de me passer du vote d'un quelconque poussiéreux Soviet, j'ai un ordi, j'ai une idée, donc je le fais.

   Sans cela l'avenir de nombreux DJs à travers le monde eût été fort compromis...

   Du coup on comprend mieux le second item: la liberté d'entreprendre en dehors de tout contrôle étatique: j'ai eu l'ordi, j'ai eu l'idée, je vends ce que j'ai trouvé et ça financera d'autres découvertes.

   Bien évidemment j'ai pris l'exemple (réel) de l'invention de la carte son car il s'agit ici d'un blog de DJ/Producer surtout DJ depuis qu'il a découvert qu'il était piètre "producer".

   Mais en fait en matière de Révolution Informatique, l'URSS sera à la traîne de tout: du PC, de la connectivité entre plusieurs systèmes d'exploitations différents, de l'Internet... et même du hacking où il faudra attendre l'effondrement de l'URSS et l'établissement du capitalisme pour qu'en ce domaine au moins ils émergent!

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Étudiantes victimes de drogues en bars et boîtes de nuit

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Il me semble bizarre que l'on prône non-seulement le doute systématique mais qui plus est le scepticisme systématique pour la majorité des sujets de société importants (la CoVid-19, ses vaccins, les vaccins en général, la science, et autres) et qu'on fasse du béni-oui-oui pour d'autres sujets.

   Je veux parler ici des accusations de viols de la part d'étudiantes et de drogues placées dans les consommations aux bars et dans les boîtes de nuit. Je trouve bizarre que seules les étudiantes émettent ces accusations, alors que les bars et discothèques citées sont aussi fréquentées par des 18-24 ans bien roulées mais non-étudiantes, travailleuses, sans-papiers et allocataires sociales. Et à ces trois dernières catégories il n'arrive jamais rien, elles témoignent n'avoir jamais vécu ce genre de choses; y compris les «bombes latines»!

   C'est qu'il y a une grande différence entre les jeunes étudiantes et les jeunes actives: une différence de milieu social, donc de comptes à rendre aux parents. De plus, les bombes latines et autres jeunes actives ont souvent eu l'occasion d'être totale bourrée avant leurs 18 ans, ce qui explique beaucoup de choses croyez-moi.

   En effet, j'ai lu dans les journaux les symptômes rapportés par ces jeunes étudiantes «victimes de la drogue mise à leur insu dans leurs boissons». Euh, excusez-moi mais alors je me permets un #MeToo; ces symptômes sont en effet ceux d'une drogue très connue et très répandue: l'abus d'alcool! Et je les ai déjà eu.

   Et oui, désolé de te le dire l'étudiante prometteuse, mais tu as les symptômes de l'alcoolique de base, de l'ivrogne vomiteur, du clochard!

   Car quand il s'agit de la "drogue du viol" qui est utilisée, tu te souviens strictement de rien, même pas de "flashes" de la soirée, ni de la tête de qui avec qui tu étais, il n'y a qu'un symptôme probant de viol en un tel cas et celui-ci n'est jamais cité par les étudiantes qui allongent la liste des plaintes sur... les réseaux sociaux!

   Bref, Trump a laissé son empreinte sur le monde moderne: «balancez quoi que ce soit sur les réseaux sociaux, il en restera toujours quelque chose». Parce qu'honnêtement un barman qui gaspille sa paie durement gagnée à investir dans une drogue pour finalement n'en retirer aucun profit personnel, c'est un peu irréaliste.

   En effet, dans toutes les plaintes de viol sans exceptions, jamais ledit barman "drogueur" n'est cité; c'est toujours quelqu'un d'autre qui a violé! Mort de rire...

   Mais, bon, finalement il faut laisser la Justice Institutionnelle se faire selon son court normal, ne pas la forcer ni politiquement ni médiatiquement.

   Simplement je m'étonne que cela ne soit jamais arrivé à des bombes latines et autres jeunes travailleuses, toutes aussi bien roulées que ces étudiantes. Mais le fait est qu'une jeune étudiante doit rendre des comptes à ses parents... Ce qui explique sans doute le nombre croissant de témoignages.

   De fait, ces parents petits, moyens, hauts bourgeois, ayant certes évacués l'Église mais pas pour autant la Morale Ecclésiastique («tu ne baiseras qu'avec qui on voudra bien que tu baises»), mettent beaucoup d'espoirs et de fantasmes de réussite sociale dans les études de leurs jeunes filles, même si celles-ci échappent à tout contrôle parental puisque, de fait, vivant en kots.

   Clairement, face à des bombes latines qui ne doivent rien à leurs parents, une jeune étudiante par contre devra se justifier de tout: elle a fumé du joint? «Ah, on m'a droguée», elle doit avorter? «ah, on m'a violée», etc.

   Encore une fois, soit quelqu'un drogue effectivement des étudiantes lors de leurs sorties, mais alors je parierais plus sur un étudiant ou un ancient étudiant que sur un barman qui lui, clairement, même s'il le désirait ne pourrait en tirer aucun profit car il doit travailler, jusqu'à la fermeture, au bar.

   Mais bon, entre comptes à rendre aux parents, inexpérience des effets des alcools, copiage des témoignages les uns sur les autres, disons encore une fois que laissons place à la Justice Institutionnelle et non à la Vindicte Populaire qui aux USA en a occis plus d'un innocent... Personne ne s'improvise enquêteur!

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La vérité sociologique derrière les 140000 métiers en pénurie en Belgique!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Alors Georges-Louis Bouchez frappe encore une fois en annonçant un calcul de 140000 (cent quarante-mille) métiers en pénurie en Belgique. Il a bien dit métiers et non emplois! C'est important car pour qu'un métier soit en pénurie, on devrait estimer pour un petit pays comme la Belgique qu'il y a en moyenne 50 postes par métier qui ne trouvent pas preneurs. Or donc 140000 métiers en "pénurie" cela représente donc 7000000 (7 millions) de salariés qui manquent dans lesdits métiers!

   Or, il y a bien moins de 7 millions de chômeurs en Belgique. Donc la culpabilité ne peut reposer sur lesdits chômeurs. Avec un tel chiffre, en fait, on s'aperçoit que il y a trop de petits bourgeois-patrons pour pas assez de salariés! Et c'est normal. Car, en Belgique, nos politiciens ont parié sur le Darwinisme Social: les classes socialement élevées font beaucoup plus d'enfants que les salariés et allocataires sociaux; enfants qu'évidemment ils destinent à des études supérieures et non techniques-professionnelles.

   On se retrouve dès lors avec une masse de nouveaux actifs qui ayant de plus larges moyens financiers décident de monter "leur" boîte et qui soit n'ont pas les qualifications techniques du secteur d'activité soit les ont mais ne peuvent assumer seuls. Donc ils recherchent des salariés, salariés qui manquent puisque tous veulent être patrons.

   Bref, ce darwinisme social institué par le Capitalisme se retourne comme je l'ai déjà écrit ici contre le système économique lui-même; s'avère improductif et nocif.

   En final, ce que prouve Georges-Louis Bouchez est qu'il y a trop de petits-entrepreneurs pour pas assez de gens prêts à n'être que simples salariés!

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   Bon, en relisant je me dis que ce cher Georges-Louis Bouchez, bien que se voulant plus francophone que les français de France, a dû se tromper de mots et n'a probablement pas voulu dire 140000 métiers en pénurie mais "emplois vacants". Eh bien, raisonnons donc. Cela signifie qu'il n'y aurait pas assez d'emplois pour tout le monde, que seul un dixième des chômeurs actuels pourraient trouver du travail et que neuf dixième des chômeurs actuels ne peuvent en aucun cas en trouver.

   Voilà qui nous place loin de la situation de plein-emploi que veut pourtant nous faire miroiter la Droite belge, de l'Open-VLD au MR en passant par la NVA.

   Et donc on se dit «heureusement qu'ils ne veulent pas tous travailler sinon ils se suicideraient directement à force de pas trouver»! Genre «dis-moi Georges-Louis, on s'organise un "Squid Game" pour chômeurs ce week-end?»...

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