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sciences

Basé sur la Turquie et ses 3,5 millions de réfugiés

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Basé sur la Turquie et ses 3,5 millions de réfugiés

   Le sujet de l'accueil des réfugiés est un sujet sur lequel on prend position, position dont on ne discute pas! C'est malheureux car ceux qui paient les pots cassés de l'éternelle opposition entre pros et antis sont les sans-papiers eux-mêmes! Pour les militants, leurs positions si strictes ne font l'affaire somme toute que des politiciens qu'ils suivent dans leurs slogans qui seuls en tirent bénéfice lors des élections...

   Je décide ici de prendre l’exemple de la Turquie aux conditions de la Turquie (accueil de réfugiés sous « statut réfugié », non-expulsés mais également non-régularisés et gérés par les ONG). La Turquie car son contexte (topographie du terrain, population, équilibre zones habitées et zones naturelles) est à la croisée de l’Orient et de l’Occident et donc, de ce fait, correspond assez à ce que l’on peut trouver partout dans le monde.

   Les calculs prennent en compte plusieurs facteurs, dont le fait que plus la densité de population est élevée moins on sait accueillir de gens et inversement. Mais d’un autre côté une densité faible signifie aussi que le terrain est peu propice à l’habitat. Il ne faut donc pas seulement prendre en compte l’inverse de la densité d’habitants. On peut pondérer par un rapport entre cet inverse de densité d’habitants et la densité stricte d’accueillis qui devient donc multiplication entre les inverses des deux densités en question. On peut admettre que le tout multiplié par un coefficient d’accueil basé sur la Turquie (Ca) permette de calculer le nombre de potentiels accueillis par pays.

   Et voici le détail des calculs:

feuille de calcul XLS

feuille de calcul format Open Document ODS

   C'est assez extraordinaire car on remarque tout de suite dans les calculs qu'à sacrifice d'espace identique pour tous les pays (m² par habitants divisé par 1,043) la France pourrait en accueillir plus de 2,9 millions et l'Italie plus de 2,6 millions. Et ils ont le culot de se batailler sur l'arrivée dernièrement d'un bateau contenant... 350 réfugiés!

   Bon, je veux bien qu'il leur en arrive en moyenne 500 par mois par bateaux. Mais avec un potentiel de 2,6 millions cela absorbe donc plus de 433 années d'immigration!

   Si je prenais l'exemple de la Turquie c'est aussi et surtout car en Turquie l'accueil des 3,5 millions de réfugiés ne crée aucun débat entre Partis politiques, ni dans les médias ni au Parlement turc. On peut s'étonner que l'arrivée de bateaux qui rempliraient la totalité du potentiel d'accueil de l'Italie en 433 années (presque un demi millénaire) et de la France en encore plus de temps crée autant de remous et agite autant les moulins-à-vent...

   Par ailleurs, ce n'est pas parce qu'on pratiquerait le «statut réfugié» plutôt que la «régularisation» qu'on fermerait les portes à toute régularisation, au contraire mais on fermerait certainement les portes aux trafiquants d'êtres humains et à la traite des candidats à l'exil vers l'Europe.

   C'est parce que l'on fait miroiter une possible régularisation (qui n'est que de maximum 1/3 en Belgique comme l'a rappelé Théo Francken à propos des Syriens) qu'il y a un tel "appel d'air" et que finalement, qu'on régularise ou non, le marché du travail au noir à bas salaires et basses conditions sociales de travail prospère, diminuant de facto les Droits Sociaux des habitants de nos pays.

   Car soit on régularise massivement et donc il y a plus de concurrence sur le Marché du Travail, donc une baisse des conditions sociales de tous les habitants et des Droits Sociaux d'Allocations Sociales; soit on ne régularise pas et le même phénomène se produit via le travail au noir qui vient concurrencer le travail déclaré.

   Ce «statut réfugié» permettrait aux réfugiés de guerre (Syriens par exemple, mais d'où qu'ils soient finalement) d'être accueillis et répartis dans l'Union Européenne des 27 soit un potentiel de plus de 19 millions de réfugiés accueillis. Car un "réfugié", par définition cherche d'abord et avant tout à se réfugier et non à s'installer et faire sa vie et le futur de sa famille ici.

   Pour ce qui est de ceux qui voudraient venir en ayant l'idée de faire leur vie et leur futur ici; ce serait possible pour eux de demander une régularisation, qui serait de par ce qui précède plus facile à obtenir que dans la situation actuelle de l'Europe, et si cette régularisation était refusée il n'y aurait plus d'OQT (Ordre de Quitter le Territoire) mais juste une "notification de refus de régularisation" avec laquelle le candidat réfugié pourrait se rendre dans n'importe quel CPAS (Centre Public d'Action Sociale, en Belgique) pour être redirigé vers les ONG s'occupant de ceux ayant le statut de réfugiés non régularisés.

   C'est important car être réfugié c'est pas à vie alors qu'être régularisé c'est à vie et pour toute la famille (regroupement familial) et pour les descendants. Ce qui impacte la Souveraineté Nationale Économique, Sociale et Politique!

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La décadence de la civilisation européenne Occidentale

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

La Rome de la décadence

La Rome de la décadence

   Je rajoute en préambule ce dimanche 23 Octobre 2022 quelques explications concrètes sur mes affirmations qui me semblaient aller de soi, pour qui suit l'actualité européenne ou du moins francophone (France et Belgique).

   J'affirme à la fin du corps d'article que l'écologisme participe à la décadence de l'Occident Européen. En effet, l'une des caractéristiques de la Civilisation Occidentale est sa tendance au progrès technologique. Et selon tous les théoriciens de la socio-économie (d'Adam Smith jusqu'à Karl Marx, c'est-à-dire de la droite à l'extrême-gauche) confortés par l'observation de la réalité, seul le progrès technologique permet le progrès social. Ainsi certains de vouloir en revenir à une Agriculture telle que pratiquée il y a deux siècles en arrière (non-industrielle, bio, "raisonnée") mais force est de constater que de nos jours où nous bouffons du chimique sans cesse nous vivons pourtant bien plus vieux qu'il y a deux siècles en arrière!

   Or l'écologisme a donné un coup d'arrêt à ce progrès. Comment? Eh bien prenons ce qui se passe en Belgique. S'il est tout-à-fait honorable de vouloir réduire voire supprimer les émissions de gaz à effet de serre et des particules dangereuses pour notre santé, encore faut-il savoir d'où vient le problème. Le problème en ce cas précis provient des carburants pétroliers ou gaziers et non des moteurs thermiques!

   Et justement, voulant lutter contre ces maux, les trois régions belges (et l'Union Européenne veut aller dans le même sens et avec les mêmes malheureux termes) ont interdits d'ici à 2030 «les véhicules à moteur thermique»Empêchant ainsi à notre Civilisation de progresser en se penchant sur l'Hydrogène comme Carburant, ce qui en outre nous assurerais un plus large champ de manœuvre en terme d'approvisionnement en énergie.

   Donc, oui, l'écologisme participe de la dégradation de la Civilisation Occidentale Européenne car il interdit à tout jamais désormais, à partir de maintenant, le progrès technologique et donc aussi le progrès social.

   Concernant le progrès social, une autre caractéristique de notre civilisation est la Démocratie. Or, là pure faute des occidentaux européens eux-mêmes comme pour toute décadence de civilisation, nous avons oublié ce que signifie et implique la démocratie; la démocratie est donc en recul et risque d'imploser.

   Là c'est en France qu'il faut regarder, et aussi en Belgique. François Mitterrand, encore jeune candidat député à l'époque, s'opposait fermement à la nouvelle Constitution de la Ve République. Et il avait raison. Car sous la IVe République, l'exécutif (Président, Ministres, Premier-Ministre) était d'abord clairement séparé du législatif (députés et sénateurs) et ensuite remis à leur juste fonction: être des hauts fonctionnaires au service de l'État et des Citoyens, et pas des Chefs de la Nation!

   Avec l'avènement de la Ve République, on s'est petit-à-petit habitué à voir en les ministres, les Premiers-Ministres, les Présidents des chefs que l'on se choisissait tous les 5 à 7 ans. Nous entraînant dans la paresse intellectuelle de ne plus s'autoriser à penser par soi-même mais à choisir parmi diverses pensées pré-mâchées vendues par les Partis lors des débats électoraux.

   C'est le deuxième et très important point de décadence de la Civilisation Occidentale Européenne...

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Ajout du 14 Septembre 2022 en fin d'article.

   L'Europe (cette misanthrope) est en pleine décadence depuis quelques années déjà. Et la Belgique depuis encore plus longtemps. Lutter contre une décadence, qui n'est sommes toutes qu'un phénomène naturel: toutes les Civilisations ont connu une époque d'apogée suivie d'une radicale décadence (Inde, Chine, Grèce, Celtes, Rome, Arabe islamique, Maya, Inca, etc.), serait jouer au Don Quichotte qui lutte contre les moulins-à-vent; une pure inutilité.

   Elle se manifeste par une volonté de retour en arrière, «pour le bien de l'environnement» nous dit-on, parce qu'on est devenu incapable d'imaginer du neuf. Tant et si bien qu'on en revient au vélo, à la trottinette, électriques certes, et qu'on n'imagine pas un seul instant remplacer tout bêtement le carburant pétrolier ou le gaz par de l'hydrogène liquide.

   De même, le Parti Socialiste n'est pas malade de sa Social-Démocratie, elle est malade d'avoir nié la démocratie et de ne plus se préoccuper de social, c'est-à-dire de la société (et pas seulement du niveau des allocations de chômage) et de porter un projet de société de progrès, donc différent des conservateurs, c'est-à-dire qui fasse de l'Humanité autre chose qu'un prolongement de la machine (l'Humain condamné au Travail) car là c'est le discours de la Droite (MR en Belgique).

   À tel point que le MR (droite libérale belge) se montre sur beaucoup de sujets (dont le progrès technologique qui seul amène le progrès social selon Marx lui-même) plus à Gauche qu'un PS (parti social-démocrate belge) qui se fait surtout le suce-bitte des écologistes car l'écologie est actuellement très bankable.

   Quand la Gauche se positionne c'est contre ce que dit la Droite, même si cette Droite disait qu'il faut penser aux sans-abris. De même lorsque la Droite se positionne, c'est non en fonction d'une pensée propre et nouvelle mais bien contre ce que dit la Gauche, même si cette Gauche avançait par hasard que les petits-indépendants devraient avoir les mêmes droits sociaux que les travailleurs!

   Il faut aussi ajouter, que en Belgique francophone (et c'est là une exception francophone belge), nos universités forment de très mauvais politiciens de gauche et de très bons de droite. En effet, les profs de Science-Po en francophonie sont des bourgeois honteux d'être "trop riches", donc de gauche. Résultat: un étudiant de gauche sait qu'il n'a qu'à répéter ce que son prof dit; il apprend donc pendant 5 ans à répéter ce qu'on lui dit. Plus tard ça donnera un imbécile incapable de penser par lui-même et juste apte à répéter ce que le Chef du Parti dit.

   Par contre un étudiant de Droite, lui, écoute un tel prof de gauche en apprenant pendant 5 années à penser par lui-même, argumenter et contredire ce prof. Ça donne donc plus tard un très bon politicien de droite.

   Mais enfin, que dire sinon que notre Civilisation Européenne Occidentale est en pleine décadence, dans toute l'Europe et pas seulement en Belgique, que cette décadence est aidée par les écologistes, qu'il ne sert à rien d'y réagir contrairement à un Éric Zemmour, et qu'on peut espérer que la forte immigration d'Afrique permettra qu'arrive aux restes civilisationnels européens ce qui est arrivé avec les Grecs et les Romains!

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   C'est avec bonheur que j'ai entendu sur AraBel (106.8 FM à Bruxelles, sur appli et site AraBel.fm) à la plage d'information entre midi et 13h que Ursula Von Der Leyen annonçait ce mercredi 14 Septembre 2022 pour l'Union Européenne le lancement, enfin, tardif certes mais il vaut mieux tard que jamais, d'un grand plan d'investissement dans l'hydrogène qui devrait être pleinement opérationnel d'ici 2030.

   Malheur est de remarquer que cette piste ne provient pas des écologistes (qui en Belgique pour abandonner le nucléaire proposaient un retour aux centrales électriques à gaz), donc de la Gauche (ou prétendue telle), mais provient d'un bloc allant  du Centre (du centre proche de la Gauche) à la Droite.

   À noter que cela ne contredit pas la notion de décadence de l'Europe Occidentale dans la mesure où nous bouffons du gaz russe depuis les années 1850 et rien ne nous aura fait modifier cet état des choses depuis 1917 (Révolution Soviétique) jusqu'à 2022!

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Consommez moins... pour payer plus!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Consommez moins... pour payer plus!

   Cela paraît évident à tout individu de plus de trente ans ayant observé ses factures énergétiques ainsi que celles de ses parents. On est passé, il y a vingt ans, des ampoules à incandescence de 120 W aux ampoules économiques de 15 W. Puis, il y a dix ans aux ampoules LED de 7 à 8 W (les ampoules économiques cumulées consommaient environ 45 W au lieu de 120 W pour l'incandescente à même luminosité et les LED 21 W). De même, il y a quinze ans apparaissaient les premiers appareils électriques puis de chauffage (à gaz ou mazout) à haut rendement (moins de kWh pour les mêmes performances). Or notre facture d'électricité et de gaz n'a pas diminuée depuis; au contraire elle a augmenté (ainsi que le prix du kWh).

   C'est que les entreprises énergétiques ne sont pas des organismes caritatifs mais bien des entreprises commerciales. C'est-à-dire que leur but est de réaliser chaque année des bénéfices au mieux plus importants que l'année précédente, au pire identiques à l'année précédente. Si donc la consommation globale a diminuée en terme de kWh par individu, elles sont donc obligées d'augmenter le prix du kWh! Exactement l'inverse de la Loi de l'Offre et de la Demande...

   De plus il faut ajouter qu'à ce mercantilisme qui recherche toujours plus de bénéfices, il y a des coûts incompressibles (qu'on ne sait diminuer même en fournissant moins de kWh). Ainsi il y a les frais d'entretient des canalisations de gaz et de lignes électriques, d'installation, de relevé des compteurs. De même une centrale électrique, même si elle doit produire moins de kWh, a besoin exactement du même nombre de techniciens et ingénieurs pour le fonctionnement de sa centrale.

   Et ce qu'on apprend depuis trente ans maintenant est évidemment vrai encore aujourd'hui en ce qui concerne la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine. À savoir que les gouvernements européens nous demandent de consommer moins en nous faisant espérer que cela réduira notre facture alors qu'en fait cela va la faire grimper d'autant. Et donc on peut s'attendre à que chaque hiver on nous dise de réduire de 1 à 2 degrés la température du chauffage par rapport à l'année précédente; si bien que les administrations qui démarrent à 19 °C cet hiver 2022 risquent de devoir être réglées à 16 °C en 2025 et 14 °C en 2027!

   Bref n'imaginer comme seule solution à la difficulté des ménages de payer leur facture une diminution de la consommation revient en fait à les foutre encore plus dans la merde pour les années suivantes...

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Discours de 1er Mai, fête des travailleurs et non "fête du travail"!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Tout d'abord je tenais à signaler ici que le premier Mai est bien "la fête des Travailleurs" et non pas "la fête du travail". Pourquoi fête-t-on les travailleurs (et travailleuses) le 1er Mai? Cela provient des USA: un premier Mai eût lieu un massacre de travailleurs assistant à un meeting en pleine rue. Et aux USA comme dans l'ensemble des Amériques (latine également donc) on parle bien du "workers day", "dia dos trabalhadores", "jour des travailleurs" et non de jour du travail.

   Alors on sait que la gauche et l'extrême-gauche marxistes se sont  réappropriés cette fête. Et justement je tenais ici à réfléchir sur un point précis, qui a à voir avec la critique de l'Homme Unidimensionnel, critique proprement existentialiste reprise plus tard par les situationnistes (ces derniers malgré tout restant dans une vision unidimensionnelle de l'humain). En un mot: «la gauche sauvera-t-elle le travailleur?».

   De fait Engels et Marx, lorsqu'ils observent et réfléchissent au bonheur des travailleurs et à leur avenir, le font à partir de ce qu'ils peuvent voir du quotidien du travailleur du tout début du XIXe Siècle, début des années 1800.

   Soit un ouvrier et une ouvrière travaillant 16 heures par jour et ne faisant que travailler, manger, baiser et dormir.

   Les Communistes dès lors n'imaginent qu'un seul bonheur pour le travailleur: posséder le boulet auquel il est enchaîné! Pouvoir en choisir la couleur sans pour autant en être débarrassé ne fut-ce qu'un instant.

   En effet, les Communistes, malgré la critique marxiste de l'aliénation de la marchandise, ne pensent nullement en revenir à l'artisanat (à l'avant-révolution industrielle), aux PME, etc. Au contraire ils gardent l'industrialisation pourvu que la machine appartienne à l'ouvrier. On voit bien la bêtise que cela constitue.

   L'apparition dans les démocraties capitalistes du découpage de la journée en trois temps de 8 heures: 8 heures de travail, 8 heures de loisirs et 8 heures de sommeil, signera la fin du Communisme même s'il a mis du temps à s'effondrer.

   En effet, le communisme conçoit les purs loisirs comme une chose "bourgeoise". S'ils découpèrent à leur tour les journées en trois 8, les heures dévolues dans le monde occidental bourgeois et "décadent" aux loisirs devaient servir selon l'URSS, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, etc. à la "formation marxiste par le Parti, par les Soviets". Seule la lecture de Marx est acceptable comme occupation hors travail et sommeil pour le communisme.

   C'est que le communisme, Marx et Engels, n'ont qu'une vision unidimensionnelle de l'humain. L'Homme n'a qu'une dimension: celui de sa classe sociale. Il n'y a que des travailleurs et des patrons, rien d'autre au monde!

   Or, voici que soudain, et grâce à la lutte des travailleurs dans ces pays, les loisirs naissent dans les démocraties capitalistes. Dès lors je suis, comme le notent très bien et Van Vogt dans ses cours de sémantique et Jean-Paul Sartre dans ses traités d'existentialisme, obligé de ne plus seulement dire "untel est ouvrier" mais bien "untel est ouvrier... entre autres choses".

   Car dès lors je ne suis plus seulement travailleur, mais aussi guitariste, bricoleur, informaticien, DJ, pêcheur, motocycliste, cycliste, joueur de basket, de jeu d'échecs, etc. Et pas seulement par mon métier mais en plus de mon métier!

   L'homme devient pluridimensionnel, multidimensionnel et se libère ainsi de son uni-dimensionnalité.

   Et si c'est gênant, cette nouvelle liberté du travailleur, pour le Communisme c'est que le marxisme ne voit qu'un type de lien social admissible: celui de la classe sociale. Or les liens sociaux créés par les loisirs sont de facto inter-classes-sociales, les dépassent.

   Mais ils n'en sont pas pour autant, contrairement à ce que fait le marxisme, à rejeter dans la poubelle des choses inutiles.

   Ces loisirs, premièrement, apportent un équilibre mental. Et ensuite ils permettent à l'humain de se dépasser, de découvrir de nouvelles choses d'ordre sportives, artistiques, mais aussi scientifiques et techniques!

   Je dirais que l'oeuvre de Karl Marx et d'Engels sont elles-mêmes issues "des choses inutiles et bourgeoises capitalistes", de l'activité de l'observation intellectuelle non-productrice de valeur marchande.

   Bref soyez multidimensionnels pour être des travailleurs libres!

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   On pourrait penser que ce discours de premier Mai était du vide, de pures considérations intellectuelles sans importance pour la vie réelle, la civilisation humaine, le développement. Or voici que je vais m'atteler ici à la tâche nécessaire de démontrer en quoi cette pluridimensionnalité de l'humain telle que vue par les démocraties capitalistes (USA dans mon exemple) permet un développement civilisationnel exponentiellement plus élevé qu'une vision d'homme unidimensionnel - prolétaire et rien que prolétaire - (URSS dans mon exemple).

   Je veux parler du progrès technologique, une forme de progrès qui touche tout DJ ou MC.

   On pensera bien évidemment à la Course vers l'Espace. Certes, à l'époque, le productivisme étant de mise tant à l'Ouest qu'à l'Est, la notion de "loisirs" étant encore largement absente de la société d'avant 1960 (les Golden Sixties arriveront mais bien plus tard que de ce que nous allons évoquer ici), il y avait donc égalité entre les "deux blocs".

   Tant et si bien que la rigueur propre au productivisme soviétique permit à l'URSS de prendre une grande longueur d'avance: Spoutnik, le premier satellite artificiel, émettant par voie hertzienne un bip-bip continu pouvant être entendu sur l'ensemble de la planète dont il faisait le tour quotidiennement, était on peut le dire la toute première pièce du puzzle technologique moderne et fort bien réussie!

   Les USA mirent du temps à rattraper le retard et c'est presque par un pur hasard qu'ils furent les premiers à mettre les pieds sur la Lune en 1969 avant l'URSS. Bref, malgré cette dernière victoire américaine les soviétiques avaient tout pour être fiers de leur prolétarisme outrancier.

   S'ouvre alors une seconde ère de développement technologique. Après avoir rêvé aux petits martiens tout vert, on rêve au Cyborg, à l'Intelligence Artificielle, au robot humain. C'est l'ère de la Révolution Informatique.

   Et en ce domaine, l'URSS autrefois si habile est à la traîne, les USA percent bien plus vite, bien trop vite même. C'est sans doute ce qui précipitera la nomination de Gorbatchev à la tête de l'URSS par le Parti Communiste.

   À quoi cela peut-il bien être dû? C'est qu'entre la Conquête de l'Espace et la Révolution Informatique, du moins en démocraties capitalistes, l'homme est devenu un consommateur de loisirs mais qui dit loisirs ne dit pas que consommation mais également création à partir du consommé... L'homme a quitté l'ère unidimensionnelle.

   Des grands ingénieurs, à l'Ouest comme à l'Est, dessinent de manière très sérieuse et carrée les plans des futurs premiers ordinateurs "à la chaîne"; des ordinateurs qui tant à l'Est qu'à l'Ouest sont destinés à l'usage de la seule administration.

   Et voici qu'aux USA, des gens, souvent universitaires, souvent excentriques, ont l'idée d'utiliser les circuits imprimés, base de l'informatique industrielle, pour leurs loisirs.

   C'est en quoi réside la supériorité de l'économie capitaliste que d'oser imaginer que puisque il y a des gens que ça intéresse l'informatique, fut-ce pour jouer au ping-pong sur un écran, et bien on va créer un ordinateur familial, les premiers PC (Personnal Computer, Ordinateur Personnel): IBM puis Apple.

   Dans l'économie marxiste on imagine mal gaspiller de l'effort pour produire une machine qui permette de jouer au ping-pong sur écran plutôt que sur table concrète et qui ne serve pas à du plus "utile".

   Autres points forts du capitalisme démocratique: la libre entreprise et la propriété privée (et non collective). Commençons par le second item.

   En URSS quel aurait été, à imaginer que le modèle de Karl Marx ait été suivi scrupuleusement (Lénine le cita mais se garda bien de le réaliser) donc qu'il y en ait eu un, le vote d'un Soviet de constructeurs informatiques pour savoir si on pouvait littéralement péter un ordinateur pour le transformer en éventuelle (car ce n'est là qu'une expérience) future première carte son de l'histoire de l'informatique? Je crains que le non l'ait emporté: pourquoi vouloir qu'un ordinateur joue de la musique ça sert à rien, le tourne-disque le fait si bien!

   La propriété privée me permets de me passer du vote d'un quelconque poussiéreux Soviet, j'ai un ordi, j'ai une idée, donc je le fais.

   Sans cela l'avenir de nombreux DJs à travers le monde eût été fort compromis...

   Du coup on comprend mieux le second item: la liberté d'entreprendre en dehors de tout contrôle étatique: j'ai eu l'ordi, j'ai eu l'idée, je vends ce que j'ai trouvé et ça financera d'autres découvertes.

   Bien évidemment j'ai pris l'exemple (réel) de l'invention de la carte son car il s'agit ici d'un blog de DJ/Producer surtout DJ depuis qu'il a découvert qu'il était piètre "producer".

   Mais en fait en matière de Révolution Informatique, l'URSS sera à la traîne de tout: du PC, de la connectivité entre plusieurs systèmes d'exploitations différents, de l'Internet... et même du hacking où il faudra attendre l'effondrement de l'URSS et l'établissement du capitalisme pour qu'en ce domaine au moins ils émergent!

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Liberté oui, mais liberté surveillée!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Il y a une question que l'on s'est posée lors de la mise en place du "contact tracing" visant à lutter contre la propagation de la Covid-19. Mais soyons clairs, depuis maintenant 5 ans les gouvernements européens ont les moyens potentiels de suivre tout individu à la trace, de garder un historique de ses déplacements en temps et heures, de relever ses habitudes et même de prédire l'endroit où il se trouvera dans un futur pouvant aller jusqu'à environ un mois.

   C'est ce qu'on appelle la Mobilité 2.0 ou mobilité partagée; cette nouvelle politique de mobilité initiée d'abord à Paris puis à Bruxelles et enfin dans de plus en plus de grandes villes européennes qui crie à qui veut bien l'entendre que «mais non, la voiture personnelle n'est pas la liberté» (et en plus ça pollue) et que «mieux vaut prendre les transports en commun et le vélo».

   De ce fait, un vélo électrique neuf coûtant le prix d'une (bonne) voiture d'occasion, on s'est donc mis à proposer des moyens de déplacement "partagés" (de location). Que ce soient vélos, trottinettes, et même scouters et voitures électriques. Ces objets mis à disposition du public coûtant un prix certain, il devint logique de leur adjoindre des méthodes de traçages dans le but certes d'en éviter le vol  et la dégradation mais qui font que de facto tout individu les utilisant est donc suivi à la trace!

   L'IoT (Internet of Things, Internet des Objets) s'en est donc mêlé créant déjà le fameux web 3.0 dont on nous parle pour un Monde Virtuel, mais dans le Monde Réel malheureusement.

   Car, si j'ajoute à cela, que même les transports en commun permettent potentiellement de savoir qui monte dans le tram, métro ou bus, dans lequel et vers quelle direction; que savoir où il en descent peut facilement se faire s'il décide d'emprunter une trottinette ou un vélo; que tout cela se fait via des "apps" (applications de smartphones); donc il n'y a plus de limites.

   Qui me dit, en effet, que le processus de tracing s'arrête réellement lorsque je quitte le moyen de transport emprunté? Tout se faisant via des apps, il me faudrait être sûr que l'application utilisée par moi pour emprunter tous mes moyens de transport ne continue pas à envoyer ma position, soit en continu soit toutes les x minutes, via le GPS de mon smartphone à une espèce de "banque de déplacements".

   C'est bien là le hic. Nous avons acceptés un monde de tracing de notre mobilité, et si on additionne le tracing permis par les paiements avec cartes bancaires eh bien on n'est pas sorti de l'auberge même en prenant sa voiture personnelle...

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Il fallait réveiller l'Occident de sa décadence, fut-ce par une guerre!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Malheureusement l'histoire de l'humanité nous apprend que ce sont souvent grâce aux guerres que se sont produits ses plus grands progrès. Ainsi la Première Guerre Mondiale et le développement de l'aviation (pour bombarder les lignes ennemies), la Seconde Guerre Mondiale et le développement de l'informatique (pour déchiffrer les messages ennemis) et enfin la Guerre Froide qui aura fait qu'en moins de 15 ans nous soyons passés du terro-centré au premier satellite autour de la Terre et au premier homme sur la Lune (pour prouver qu'on était capable d'envoyer une bombe nucléaire via un missile impossible à intercepter).

   Se vautrant dans sa décadence homophile et hétérophobe, l'Europe Occidentale avait peut-être bien besoin de la guerre russe en Ukraine pour avoir une chance d'évoluer et de peut-être s'en sortir.

   Car de fait, il faut s'en sortir et de logiciel de gestion de la société et de logiciel d'usage des ressources naturelles.

   Gestion de la société d'abord. Face à l'attaque Russe, nous avons pris des sanctions strictement d'ordres économiques. C'est que nous continuons malheureusement à penser que la Politique doit être au service d'ambitions économiques. Que l'économique primerait sur toute ambition politique, selon nous les Occidentaux. Et voici que nous nous retrouvons, depuis des années déjà, sans nous en rendre compte, face à des régimes pour lesquels la Politique prime sur l'Économique! Iran, Chine, Corée du Nord, et maintenant Russie.

   De par ce logiciel dépassé de la politique au service de l'économique typiquement occidental, nous n'avons plus aucune prise sur une bonne partie du Monde; nous avons perdus notre place de Puissances Mondiales; nous sommes des impuissants qui n'apparaissons qu'à la télévision!

   Gestion des ressources naturelles ensuite. Face aux nombreux défis environnementalistes, nous sommes incapables d'inventer, nous avons perdus, même à la Gauche, notre progressisme autrefois si naturel à l'Europe Occidentale. Il n'y a plus que d'une part des conservateurs et d'autres part des réactionnaires régressifs!

   Les premiers défendent le nucléaire radioactif, la baisse des taxes sur les carburants et énergies thermiques; les seconds rêvent à en revenir aux moulins-à-vent (éoliennes) et fours solaires (photovoltaïque).

   Personnellement j'ai toujours défendu, et j'espère que les conséquences indirectes de cette guerre Russie-Ukraine, OTAN-Russie même pousseront l'Occident Européen à le faire, un passage à l'Hydrogène tant comme source d'énergie thermique que nucléaire (fusion non-radioactive).

   Bref, dans cette guerre, soit l'Europe Occidentale s'enfoncera encore plus dans sa décadence crépusculaire, soit elle évoluera enfin à nouveau...

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Homme Nouveau et anti-vaccins (antivax)

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   «Les vaccins permettent à ceux qui auraient dû crever de survivre et en ce sens empêchent la sélection naturelle darwiniste biologique qui normalement devrait constituer une société d'Homme Nouveau, l'homme 20.20, l'homme multirésistant aux virus»! C'est une théorie nazie sur laquelle s'appuie la naissance des mouvements contre les mesures sanitaires dont le mouvement antivax (anti-vaccinal).

   En participant à ce mouvement les Anarchistes se font les idiots utiles de l'Extrême-Droite. Lorsque l'on ne dérange pas un camp, au contraire lorsque ce camp vous accueille les bras ouverts, c'est qu'on est son idiot utile, c'est que l'on sert sa cause même si celle-ci est profondément différente de celle que l'on croit servir.

   La raison profonde qui a mené au lancement d'un mouvement de défiance envers non-seulement les vaccins anti-coronavirus, mais aussi envers tous les vaccins quels qu'ils soient, est résumée au début d'article. Les vaccins contre le COVID-19 empêchent la naissance d'une société nouvelle uniquement composée de "l'Homme 20.20", l'homme qui a naturellement résisté à cette maladie sans aide extérieure.

   Et sans aide de l'Intelligence donc. Ce qui explique un second mouvement qui dit que si l'humanité a pu survivre alors que c'est une "bête" somme toute assez fragile et peu forte, c'est grâce à son intelligence et c'est grâce à cette intelligence que l'humain domine le monde. Domination néfaste à la Nature, à Gaïa, et il convient donc d'éradiquer l'humanité ce qui ne peut se faire qu'en éradiquant son intelligence.

   Éradiquer l'intelligence humaine est assez facile: les archéologues généticiens ont démontrés il y a plusieurs dizaine d'années que cette intelligence était apparue lors du passage à l'alimentation carnée. Pour éradiquer l'humanité, donc d'abord son intelligence, il convient donc de promouvoir le végétalisme le plus radical.

   La différence entre ces derniers, partisans de l'extinction écologique, et les premiers, partisans du darwinisme biologique, c'est que pour les écologistes c'est toute l'humanité dans son entièreté qui doit s'éteindre alors que pour les darwinistes un type d'Homme Nouveau doit survivre, mais lui-seul.

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La vérité sociologique derrière les 140000 métiers en pénurie en Belgique!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Alors Georges-Louis Bouchez frappe encore une fois en annonçant un calcul de 140000 (cent quarante-mille) métiers en pénurie en Belgique. Il a bien dit métiers et non emplois! C'est important car pour qu'un métier soit en pénurie, on devrait estimer pour un petit pays comme la Belgique qu'il y a en moyenne 50 postes par métier qui ne trouvent pas preneurs. Or donc 140000 métiers en "pénurie" cela représente donc 7000000 (7 millions) de salariés qui manquent dans lesdits métiers!

   Or, il y a bien moins de 7 millions de chômeurs en Belgique. Donc la culpabilité ne peut reposer sur lesdits chômeurs. Avec un tel chiffre, en fait, on s'aperçoit que il y a trop de petits bourgeois-patrons pour pas assez de salariés! Et c'est normal. Car, en Belgique, nos politiciens ont parié sur le Darwinisme Social: les classes socialement élevées font beaucoup plus d'enfants que les salariés et allocataires sociaux; enfants qu'évidemment ils destinent à des études supérieures et non techniques-professionnelles.

   On se retrouve dès lors avec une masse de nouveaux actifs qui ayant de plus larges moyens financiers décident de monter "leur" boîte et qui soit n'ont pas les qualifications techniques du secteur d'activité soit les ont mais ne peuvent assumer seuls. Donc ils recherchent des salariés, salariés qui manquent puisque tous veulent être patrons.

   Bref, ce darwinisme social institué par le Capitalisme se retourne comme je l'ai déjà écrit ici contre le système économique lui-même; s'avère improductif et nocif.

   En final, ce que prouve Georges-Louis Bouchez est qu'il y a trop de petits-entrepreneurs pour pas assez de gens prêts à n'être que simples salariés!

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   Bon, en relisant je me dis que ce cher Georges-Louis Bouchez, bien que se voulant plus francophone que les français de France, a dû se tromper de mots et n'a probablement pas voulu dire 140000 métiers en pénurie mais "emplois vacants". Eh bien, raisonnons donc. Cela signifie qu'il n'y aurait pas assez d'emplois pour tout le monde, que seul un dixième des chômeurs actuels pourraient trouver du travail et que neuf dixième des chômeurs actuels ne peuvent en aucun cas en trouver.

   Voilà qui nous place loin de la situation de plein-emploi que veut pourtant nous faire miroiter la Droite belge, de l'Open-VLD au MR en passant par la NVA.

   Et donc on se dit «heureusement qu'ils ne veulent pas tous travailler sinon ils se suicideraient directement à force de pas trouver»! Genre «dis-moi Georges-Louis, on s'organise un "Squid Game" pour chômeurs ce week-end?»...

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Quand le MR parle "Classe Moyenne" (et le PS)...

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Récemment on a accusé le PS de «vouloir étouffer les classes moyennes». Or, lorsque le MR parle des "Classes Moyennes", il convient de se méfier.

   En effet, grand fourre-tout, quelle réalité désigne ce mot? Dans la bouche de la Droite il désigne ce que l'on nomme aussi très grossièrement les «Professions Libérales»; un autre concept qui ne signifie pas plus que le premier. Car quel est le point commun entre un plombier indépendant, un commerçant, et un avocat? En ce sens le commerçant et le plombier indépendant ont plus de points communs entre eux qu'avec un avocat du barreau, soyons clairs, ça paraît évident.

   Un plombier a beau être indépendant, il n'en reste pas moins un "ouvrier" au sens classique et français du terme: «celui qui travaille essentiellement avec ses mains». Et c'est ce que malheureusement, abreuvé du discours "qui caresse dans le sens du poil" de la Droite, ni cet ouvrier indépendant ni la Gauche ne perçoivent.

   Car, de fait, lorsqu'on parle par exemple d'augmenter un impôt de l'ordre de 1%; eh bien ça fait plusieurs dizaines voire la centaine de milliers d'euros à payer à l'État en plus par an... pour l'Avocat! Seulement une centaine d'euros pour l'indépendant qu'il soit commerçant ou plombier indépendant!

   Donc fondre l'ensemble de ceux «qui n'ont pas de patrons», dans une même classe sociale, dans un soi-disant même intérêt, que cela vienne de la Droite ou de la Gauche, est une illusion sociologique.

   Je défends et ai toujours défendu la position suivante: à cotisations sociales égales, droits sociaux devant être égaux! C'est uniquement en ce sens que la Gauche a lâché les Classes Moyennes. Car un indépendant cotise à 45% (contre 40% pour un salarié; les 5% de différence proviennent de la "cotisation patronale") à la Sécurité Sociale, via l'impôt qu'on appelle "Lois Sociales", mais n'a pas droit aux services de ladite sécurité sociale sinon aux allocations minimex.

   Une situation évidemment injuste, mais que pérennise la Droite également; la faute n'en revient pas uniquement, loin de là, à la Gauche.

   Et finalement qu'est-ce serait la vraie "classe moyenne"? N'est-ce pas ceux qui gagnent le salaire médian du pays (en Belgique 2010, deux-mille dix, euros par mois net)? Dans ce cas beaucoup de simples fonctionnaires, agents d'État, font partie de la fameuse Classe Moyenne, ce que là non plus ni la Gauche ni la Droite ne veulent admettre!

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Coronapass ou Covid-Safe-Ticket, pourquoi être contre même (et surtout) si vaccinés?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Comme toujours en politique, les promesses n'engagent que ceux qui y croient! Ainsi l'exécutif (et non le législatif) nous avait dit «non, non, il n'y aura pas de "Coronapass" en Belgique». Et le même exécutif, qui n'est pourtant pas législatif, d'instaurer à peine plus tard un "Covid-Safe-Ticket", exact équivalent. Il faut savoir que je parle ici en tant que moi-même vacciné et que donc je ne défends pas mes propres intérêts mais bien ceux des citoyens, de tous les citoyens mis ensemble dans la même société où ils vivent mais chacun avec leurs libertés.

   À Bruxelles, où les chiffres sont les plus mauvais, il y a 65% de totalement vaccinés pour donc 35% de non-vaccinés. Et ces non-vaccinés pour qui représentent-ils un danger? Les non-vaccinés ne représentent un danger que pour les autres non-vaccinés! Ce qui représente un danger pour les déjà vaccinés est l'ouverture des frontières qui ramène des variants dont des résistants aux vaccins (Colombien not.).

   Ayant bien pris note de cela on découvre donc que si l'État Belge (et Français) pensaient réellement à notre santé, ils n'auraient jamais rouverts les frontières pour l'été 2021.

   Il n'y a dans l'Histoire du Monde qu'un seul Régime où la Santé n'était pas un Droit mais une Obligation (tout comme la Pratique du Sport par ailleurs); c'était le Régime Nazi (National-Socialiste)!

   De fait, la Santé est un Droit et non un Devoir en Démocratie. Ces gens ne se sont pas faits vacciner jusqu'à maintenant; on doute qu'ils le fassent même dans les dix prochaines années. Chacun à ses raisons, aussi idiotes (le vaccin est fait pour tuer) que Nationalistes (j'attends le vaccin français), mais en gros ils ne sont à Bruxelles que 35%. Or on ne gère pas une société en laissant 35% seulement de la population décider de la politique à mener pour les 65 autres pourcent.

   Étant donné la vérité que ces non-vaccinés ne représentent pas un danger pour la majorité vaccinée de la population; un deal, une alternative est à trouver.

   Car même un vacciné peut contaminer. «Pendant un peu moins de temps qu'un non-vacciné» précise le site fédéral d'information sur le coronavirus. Soit pendant 7 jours au lieu de 14 jours. Par ailleurs, il peut contaminer son chien, chien qui peut ensuite contaminer d'autres personnes. Va-t-on demander un test covid pour les chiens qui se accompagnent les vaccinés au bistrot? Je crois que non.

   Le véritable problème part du fait que, bien qu'anti-vaxx (antis-vaccin), ces non-vaccinés attendent du secteur hospitalier des soins identiques à tous. Ou du moins c'est ce que nos États font semblant de comprendre.

   L'alternative au Coronapass et Covid-Safe-Ticket serait alors que le législatif cette fois décide d'une Loi où quelqu'un qui ne s'est pas fait vacciner alors qu'il en avait toutes les facilités et possibilités ne soit pas traité en hôpital mais en ambulancier (à domicile) en cas de contamination! S'il a de la chance et est VIPO, ce sera remboursement total par la mutuelle, sinon qu'il paie le fruit de sa liberté.

   Mais en dehors de cet aménagement aucun Coronapass ou Covid-Safe-Ticket n'est non seulement légitime mais en plus efficace: en effet, comme dit plus haut, un vacciné peut être un porteur contaminant pour les autres!

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