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fascisme

Quand le PS ouvrira-t-il les yeux face à Écolo?

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Voir fin d'article ma position sur le débat vote PS/MR...

   Je partage ici une brochure de 2016 au contenu confirmé par un documentaire de la chaîne Arte; une chaîne sérieuse qu'on ne saurait oser qualifier de complotiste il me semble. Cette brochure, «Stérilisons les Pauvres» montre bien en quoi les doctrines diverses qui peuplent l'écologie s'opposent au Socialisme.

Refonte de l'article ce 18/07/2023:

   Je modère en disant que si le candidat tête de liste, mais bien tête de liste, du PS à la région de Bruxelles-Capitale est Ahmed Laaouej alors et seulement alors il peut être possible de voter PS à la Région. En effet, il est le seul socialiste a avoir déclaré que «l'écologie ne doit pas se faire au détriment du social»! C'est le seul socialiste mandataire (président de la section régionale bruxelloise du PS qui plus est) à oser imaginer que, oui, l'écologie peut se faire au détriment du social. Paul Magnette en est encore à des considérations d'issu de famille de la classe moyenne qui se demande pourquoi le peuple n'embrasse pas plus les causes environnementales. Justement peut-être parce que ledit peuple sent bien que cela se fait contre lui...

   Comme je l'ai déjà écrit ici, la Gauche et en premier le Parti Socialiste s'est fait le suce-bitte des écologistes et adorateurs de la déesse Gaïa et autres sectes. Dans deux brochures j'exprime l'idée que si on place le dieu Arbre au centre de l'Univers cela implique d'exterminer tout ce qui lui nuis, castors comme humains!

   La conversion d'à-peu-près tous les partis démocratiques à l'écologie n'était au départ qu'un effet marketing face au fait que les sujets environnementaux étaient devenus très bankable, rentables tant financièrement que électoralement. En dehors des Partis Verts personne ne savait vraiment ce que ça impliquait; notamment la régression, le retour en arrière sur les progrès technologiques et donc les Droits Sociaux, et la lutte non contre la pauvreté mais contre les pauvres eux-mêmes (qui forcément ne savent pas s'acheter du bio et du local qui sont dix fois plus chers et rares que l'industriel et international). Bref, l'écologie s'est révélée être une doctrine de Droite réactionnaire, même pas simplement conservatrice.

   Et le PS, en Belgique et dans les deux régions francophones (Bruxelles et Wallonie), ne s'en rend toujours pas compte (à moins qu'ils aient abandonnés toute philosophie sociale); pour preuve le livre de déclaration d'amour que Paul Magnette (président du PS) vient d'écrire aux écologistes sur une notion vague et quelque peu branlante: «l'éco-socialisme»...

   Ce n'est pas que je ne pense pas à l'environnement mais j'y pense sur un autre mode que le très Écolo «retournons deux siècles en arrière»! En effet, en Belgique l’entrepreneuriat est très "attentiste", il n'y a quasiment plus de progressisme, on attend que nos voisins le fassent ou, pire, que l'Union Européenne nous l'impose, pour s'y mettre nous aussi. Et justement, l'Allemagne vient de signer un contrat avec la Norvège pour un pipeline... de gaz naturel? Non: d'hydrogène! Et c'est la capacité de l'hydrogène à être un gaz inflammable, donc un combustible, qui va être exploitée ici.

   C'est-à-dire qu'on a en Belgique une Gauche (Paul Magnette s'en est illustré récemment) qui manifeste contre les énergies fossiles et leur exploitation mais, une fois au Parlement, choisit entre gaz naturel et nucléaire. Personnellement j'aimerais une Gauche qui soit progressiste et promeuve le bond en avant de l'hydrogène vert plutôt que d'attendre que cela ne se réalise chez nos voisins allemands...

   Bon, pour le reste, j'appelais auparavant à voter MR à la Région de Bruxelles afin d'exprimer au PS (et au PTB, tout aussi suce-bitte d'écolo que le PS) que sa trahison des valeurs progressistes, qui ne doivent pas se limiter aux montants et conditions des allocations sociales (y inclus les pensions), eh bien on peut la lui rendre par trahison militante de militants PS qui votent MR.

   Il faut ni se sentir "mouton militant" ni "prisonnier social".

   Donc, personnellement je voterai MR à la région bien que sympathisant de Gauche, mais d'une gauche à la François Mitterrand pas à la Anna Hidalgo, et n'en voudrais pas à ceux qui votent MR à tous les niveaux car dégoûtés par les multiples plans Good Move et autres car de toute façon, pour gouverner le MR aura besoin forcément d'au moins un parti de gauche! Ce ne peut être ni Écolo ni le PTB, donc ce sera forcément le PS...

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   Bon, je revois ma position ici sur un éventuel vote MR, ne fut-ce qu'à le Région. C'est ma position et je n'en veux pas à ceux qui voteraient MR comme je l'ai déjà dit.

   Mais ceux qui votent MR doivent savoir que le Président du MR, Georges-Louis Bouchez, présente toute les caractéristiques dans le regard du psychopathe! En effet, dans une vidéo postée un jour je disais qu'un gars avait dit qu'il «voyait dans mes yeux que je prenais des médicaments psychotropes». Mais avez-vous vu les yeux, le regard, assorti à sa manière de parler de Georges-Louis Bouchez? Il en a contre les cocaïnomanes, donc on peut se demander à quoi il carbure... Et s'il ne carbure à rien alors on doit en déduire des signes de dangereux psychopathe chez lui.

   En effet, ses yeux sont pétillants. Non pas pétillants comme peuvent être les yeux de quelqu'un heureux, mais du même genre de pétillement qu'on peut observer chez les djihadistes (entre autres) ou les gourous de sectes. C'est-à-dire qu'il semble se prendre pour une sorte de Prophète. Ce que semble corroborer sa manière de parler et de débattre des sujets sociaux. Toujours dans la vindicte, la chasse aux sorcières, l'intolérance de type "intolérance religieuse", l'exagération...

   Même si Trump parlait de la même manière, Donald Trump au moins avait un regard un peu plus normal. Car si j'ajoute à la façon de parler de Georges-Louis Bouchez son regard fixe, rageur et emplis d'éclairs, nul doute que ce Georges-Louis Bouchez a au moins des tendances psychopathes, s'il ne l'est pas consciemment.

   Donc, voter pour un tel Parti, le MR, ç'aurait été à l'époque de Charles Michel et bien ça m'est déjà arrivé, mais avec son président de parti actuel on ne sait même pas si l'on vote pour un futur assassin...

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La contradiction interne des États dans la lutte anti-drogues

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Voici qu'en Belgique le phénomène du trafic de drogues (mais principalement cocaïne) défraye les journaux. Mais il existe une contradiction interne dans la logique des gouvernements et des partis belges dans leur prétendue volonté de lutte contre les addictions et les dégâts dus à la consommation de drogue.

   Car, d'une part l'État veut lutter contre les trafics et d'autre part il veut néanmoins qu'une partie du trafic ait lieu! Pourquoi? Car, puisque nos sociétés ont abandonné la religion (Opium du Peuple), alors il faut lui offrir du vrai opium! Le but étant double: d'une part endormir l'esprit critique et les capacités de réflexions, d'autre part détruire mentalement ceux qui par l'exercice justement de l'esprit critique menacent la stabilité des partis et des institutions.

   Pour le premier item, l'industrie de l'alcool, bien belge, pourrait être suffisant. Mais l'alcool peut se consommer en société, dans des bars ou en réunions privées, ce qui au contraire du but recherché permettrait de développer l'esprit critique et les initiatives de transformation / annihilation des partis et institutions par l'échange de parole libre entre individus que cela génère de facto.

   Promouvoir l'usage de drogues destructives mentalement devient alors une nécessité, fut-ce temporaire, pour isoler chaque individu plutôt "border-line", "déviant politiquement" du reste de la société et le transformer en simple "marginal".

   C'est si vrai que des deals peuvent avoir lieu juste à côté d'un commissariat, tant que cette zone de l'espace public est fréquenté par ce que Karl Marx désigne comme le "lumpenprolétariat" cela ne générera aucune intervention policière. Mais qu'on s'avise de vendre près d'une Université (formatrice de la future bourgeoisie décisionnelle), que l'on risquera vraiment gros là.

   Et ce n'est pas pour rien que le monde politique belge semble ouvrir les yeux soudainement sur le problème de la cocaïne, qui clairement pour en arriver à ce point existe depuis des dizaines d'années en Belgique. En effet, juste avant ces opérations anti-drogues on devait apprendre que la bourgeoisie était elle-même rongée par la consommation de drogues fortes.

   Que le lumpenprolétariat et les sans-papiers en soient atteints, cela n'inquiète évidemment aucun parti ni même l'extrême-droite, mais que la bourgeoisie tombe elle aussi dedans là ça dérange vraiment! Et c'est la seule chose qui dérange en fait...

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Le passage des États-Nations aux Entreprises-Nations

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Jusqu'à présent nous connaissions les États-Nations; des nations dirigées sous forme étatique, c'est-à-dire avec des gouvernements, élus ou non, démocratiques ou non, où le Gouvernement seul décidait de sa stratégie intérieure et extérieure. Et il semble bien que personne n'ait perçu ce changement récent de la donne géopolitique mondiale; les Occidentaux européens continuent à réfléchir en terme de responsabilité étatique, gouvernementale, présidentielle ou ministérielle.

   Pourtant nous devons bien constater que nous sommes dores-et-déjà passés des États-Nations aux Entreprises-Nations! C'est-à-dire des nations dirigées par des chefs d'entreprises, des consortiums, des "oligarques" (dans la cas de la Russie). On pouvait déjà le voir dans le phénomène néo-colonial en Afrique. La politique de la France-Afrique n'était plus dictée par le gouvernement français mais par des entreprises telles Bouygues, Vivendi, Total, etc. Néanmoins cela restait sous le contrôle final et la protection finale du gouvernement français.

   Ce qui se passe avec le fameux Groupe Wagner, c'est que le gouvernement Russe et partant, Poutine, se fait dépasser sur sa droite. C'est la fin de l'heure de gloire des anciens du KGB (devenu FSB) tels Poutine et l'ascension des bourgeois, oligarques ou non, qui de facto ne se soumettront jamais à un vote ni représentatif (comme la majorité de ce qu'on nous présente comme "démocraties" dans le monde) ni direct (comme en Suisse et le système de référendums, votations).

   Et c'est ce que n'ont toujours pas compris les politologues occidentaux qui continuent de confondre les intérêts du Groupe Wagner avec les intérêts du gouvernement russe.

   En effet; on s'imagine avec une facilité intellectuellement paresseuse que lorsque Wagner agit par exemple en Afrique, c'est sous «ordre de Poutine». Non, c'est sous ordre du bourgeois patron de Wagner!

   Mais les entreprises occidentales, elles, contrairement aux ressortissants de Science-Po', le comprendront très vite et embrayeront sur cette expérience fructueuse de bourgeois russe propriétaire du groupe Wagner; et bientôt nous auront des initiatives de politique intérieure et extérieure 100% signées Bouygues, Total, Vivendi, sans cette fois que ces entreprises n'aient à s'appuyer sur le gouvernement français désormais.

   Autrefois nous avions la Russie, la France, les USA, Taiwan, la Chine, le Qatar, etc.; désormais nous auront Wagner, Total, Coca-Cola, un fabriquant de puces, un assembleur de smartphones, Qatar-Airways, etc.

   En ce sens la logique géopolitique des désormais Entreprises-Nations est radicalement différente de celle des anciens États-Nations et constituent ce qu'on peut appeler le véritable ultra-libéralisme...

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Football et dérapages de belgo-marocains en Belgique...

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Football et dérapages de belgo-marocains en Belgique...

   Ça y est, tout le monde paraissait surpris. Pire tout le monde en fait «un problème strictement marocain». La vérité est qu'en Belgique tout est prétexte à foutre le bordel, absolument tout. Habitués à des Devoirs sans Droits, il était normal que les habitants de Belgique finissent par réclamer des Droits sans Devoirs.

   D'où le fait que tout est prétexte à déconner. De la défense des sans-papiers à celle des sans-abris, de la lutte contre les inégalités à celle pour la défense de la démocratie, tout cela se fait par des "militants" sommes toutes non-concernés au premier chef et qui y trouvent une dose d'adrénaline via la déconne justifiée par leurs causes.

   Dans les années 1950's et 60's, c'étaient les blousons-noirs qui déconnaient. Mais, eux, étaient honnêtes: ils disaient déconner car c'était pour eux le seul moyen de s'amuser un peu! Et il n'y avait pas encore d'étrangers venus de loin: c'étaient tous de "bons français" ou "bons belges", des "blancs". Et ils y allaient dur: beaucoup ont commis des viols en réunions sur jeunes femmes. Puis, que sont-ils devenus de nos jours, alors que strictement aucune loi spéciale n'avait été mise en place? Écrivains de polars, parfois adaptés au cinéma, militants politiques pour beaucoup, voire élus pour certains, etc. Bref, ils se sont réinsérés et tout seuls.

   Dès fin 1960's, début 1970's, ceux qui voulaient déconner se sont donnés des justifications: parce que je suis Communiste, parce que je suis Anarchiste, parce que je suis Royaliste, parce que je suis un Vrai Musulman, parce que je suis Écologiste (de nos jours) a-t-on commencé à entendre. Parce qu'on est bien moins honnêtes que les Blousons-Noirs des années 1950...

   Pour ce qui est du Mondial au Qatar 2022, tout le monde semblait surpris par les casseurs belgo-marocains. Honnêtement, leurs parents savaient, eux: tous les adultes marocains qui avaient un commerce dans les quartiers où se sont déroulés les premières émeutes du Dimanche sont allés sécuriser leur magasin avant la fin du match. Car quelle qu'était l'issue du match la minorité de belgo-marocains entre 15 et 25 ans qui ont participé aux émeutes savaient qu'ils en allaient faire une dès le jeudi avant!

   Enfin, ce n'est pas un problème lié à la nationalité marocaine: comme écrit plus haut, tout est prétexte à déconner et les bobos ou hipsters qui crèvent les pneus de SUV en vélo la nuit sont des "blancs" bien "belgo-belges".

   Évidemment, Georges-Louis Bouchez saute sur l'occasion. Pour rappel voici un résumé strict de son débat avec le Vlaams Belang qui a suscité tant d'émois: «nous (le MR) proposons la même chose que vous et le faisons déjà où nous sommes au Pouvoir»; de fait avec le MR, plus besoin de VB...

   Et voici que ce cher Georgie-Lou déclare que «si on est contre les institutions belges alors on n'a pas à profiter de l'argent offert par la Belgique»! Faisant référence ici à sa proposition de couper les allocations familiales et de chômage aux casseurs belgo-marocains... Euh, qu'en est-il des casseurs belges et blancs des matches de foot intra-belges? Des "ultras" comme on les nomme? Non mais parce que s'il y a des troubles lors de matches marocains une fois tous les quatre ans, il y en a plusieurs fois par mois tous les ans lors de matches d'Anderlecht, du Standard, de Charleroi, etc.

   Ensuite il me semble bien que Georges-Louis Bouchez fait de la politique. Pourquoi? Car il est contre ce que fait le Gouvernement. C'est-à-dire qu'il est tout autant contre les institutions de la Belgique que ceux qu'il dénonce! Sinon il trouverait inutile de faire de la politique, évidemment.

   Enfin, non ce n'est pas un «problème belgo-marocain», mais c'est bien un problème belge! Comme l'a dit quelqu'un de la Gauche Socialiste (PS): c'est le pur produit de notre société. Et effectivement: les victoires de l'équipe de football du Maroc ont été célébrées également en France et sans débordements même minoritaires!

   Nous devons donc nous poser la question de pourquoi les marocains sont aussi intégrés en France alors que chez nous ils sont aussi désintégrés...

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Les brésiliens ne sont pas assez matures pour la démocratie

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

Ni Bolsonaro, ni Lula!

Ni Bolsonaro, ni Lula!

   Je n'avais pas voulu sortir cet article avant les élections de premier tour au Brésil car il n'y a quasiment pas de brésiliens qui lisent ce blog. Pourtant j'en avais bien envie car les résultats qui sont tombés tôt ce matin du 3 Octobre 2022, eh bien je les connaissais déjà car je connais bien les brésiliens et brésiliennes.

   À noter qu'on était bien dans des élections de premier tour. Donc le vote vraiment utile aurait été en toute logique «n'importe qui sauf Bolsonaro ou Lula!», c'est-à-dire un vote vraiment démocratique.

   On attribue beaucoup de choses positives au PT (partie de Lula), qui en fait datent de bien avant l'accession de Lula puis, pire, de Dilma à la présidence du Brésil. Ainsi on entend nombre de brésiliens eux-mêmes attribuer au mérite du PT la transformation des bidonvilles (favelas) en quartiers de maisons construites en dur, de vraies maisons donc, et où logent les anciens habitants des favelas. Euh, excusez-moi, mais cette politique de logement sécurisé date juste d'avant l'accession du PT à la présidence du pays brésilien.

   Par ailleurs Dilma a pour Rio de Janeiro effectivement fait détruire les anciennes favelas qui surplombaient la montagne donnant une vue imprenable sur les plus belles plages touristiques et réputées mondialement (Copacabana, etc.) et d'où on pouvait entendre les tirs de fusil-mitrailleurs des trafiquants de drogue pour les remplacer par des maisons en dur... mais non pour y reloger les anciens habitants des favelas mais bien pour les mettre sur le marché immobilier à la vente! De fait, laisser un tel luxe à portée des paumés, on a beau être communistes, ça va pas du tout ça!

   Donc, Dilma a fait reculer les favelas, toujours pas construites en dur mais en cartons, tôles, bois, de l'autre côté des montagnes; du côté opposé à la belle vue sur les plages, permettant ainsi aux touristes de ne plus entendre les bruits de fusils.

   Enfin, si le vote Bolsonaro est certainement un mauvais vote pour une société qui prétendument «a souffert de la dictature militaire», je dirais qu'un fascisme d'extrême droite ne dure généralement qu'une quinzaine d'années alors qu'une dictature d'extrême gauche, elle, dure au moins 75 ans comme on l'a vu en Chine, Corée du Nord, URSS.

   Et comment le PT s'était-il mis à la tâche pour rester au pouvoir les 18 ou 16 ans précédents? Simple: en achetant les votes! En effet, à l'époque où Lula accède pour la première fois à la présidence de la fédération brésilienne, héritage de la dictature militaire: presque tout est monopole d'État. Quand je dis monopole, c'est pas seulement «fourni par les Services Publics» mais bien «ne pouvant être fourni par aucune autre société privée que le Service Public».

   Donc, en toute logique, l'État, le Président, à autorité pour fixer les prix pratiqués. Il s'agissait certes de l'eau, de l'électricité, du gaz, mais aussi (ce qui serait impensable chez nous même sous François Mitterrand) de l'essence, de la télévision (cablo-opérateur et chaînes disponibles gratuitement sans décodeur qui sont jusqu'à aujourd'hui toutes de Service Public). Et au lieu d'en rendre le prix accessible à tous, au contraire Lula a augmenté les prix de ces services!

   En lieu et place d'une diminution des prix, Lula a instauré un système de tickets d'accès aux services de base pour les moins aisés. Cela s'appelle donc acheter des votes, car évidemment tout le monde, et les "moins aisés" étant une large majorité au Brésil, préfère consommer gratuitement quelque chose que d'avoir à payer, même moins cher que le prix d'avant.

   Bref, le vrai vote utile dès le premier tour aurait été n'importe quel parti démocratique et aucun parti fasciste, ni de gauche (Lula) ni de droite (Bolsonaro).

   Ce qui me permet de dire que, non, le Peuple Brésilien n'est pas encore assez mature que pour vivre en Démocratie; c'est-à-dire sans chef mais seulement avec des responsables politiques au service de la Nation.

   Pour terminer, puisque ça semble bouillir dans le crâne de pas mal de brésiliens installés hors du Brésil dont Neymar, je dirais aux brésiliens qui ont voté pour l'un des deux dès le premier tour de retourner vivre au Brésil si leur candidat favori l'emporte!

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De la gratuité des transports en commun

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

De la gratuité des transports en commun

   Voici quelques années je m'étais passablement énervé contre une application de smartphone (devenue depuis une page Facebook) visant à prévenir les usagers fraudeurs de la STIB des contrôles sur le réseau. Totalement injustifié: ton abonnement STIB te reviens beaucoup moins cher que tes changements successifs (environ une fois par an ou par an-et-demi) de smartphones voire iPhone!

   Bref, c'était là militer en faveur d'une gratuité pour les bourges et leurs fils! De fait, à l'époque on pouvait militer pour la gratuité des transports en commun pour ceux qui n'en avaient clairement pas les moyens et donc ne s'achètent pas de smartphone.

   Mais au vu de la politique de mobilité actuelle menée par les écologistes flamands à Bruxelles, à partir du moment où je fais des moyens de transports partagés (bus, trams, métros, trottinettes, vélos, etc.) non plus un choix mais une obligation on est alors obligé de laisser lesdits moyens de transport partagés (tous) totalement gratuits et ce pour tout le monde!

   Car il ne s'agit plus d'un choix de transport mais d'une obligation d'usage et ce quels que soient mes revenus.

   Peut-être que cette gratuité sera un jour décidée, mais (voir mon article sur la "Liberté surveillée") même si cette gratuité totale est décidée il sera encore obligatoire et contre lourdes amendes de pointer ou de s'enregistrer avec son smartphone (pour les trottinettes, vélos, etc.).

   Évidemment on ne nous dit pas «nous allons vous obliger à prendre des transports partagés afin de surveiller vos déplacements», on nous dit «nous allons interdire les voitures de circuler à Bruxelles (Ville d'abord, Région ensuite)», premier signe de la décadence de l'Europe Occidentale, et c'est pris positivement, second signe de décadence, par une population qui se préoccupe d'environnement et qui selon un raisonnement aristotélicien (binaire) d'il y a 5000 ans en arrière assimile toute voiture à la pollution!

   Or ce qui se passe est qu'on interdit non-seulement les voitures à essence qui effectivement polluent mais également les voitures électriques et à hydrogène qui, elles, ne polluent absolument pas!

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Il aurait mieux valu que Mélenchon gagne ces législatives plutôt que LREM...

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Tout d'abord il convient de rire de cette habitude désormais ancrée chez les français de se choisir un chef pour ensuite désirer le pendre à un poteau.

   Mais notons que cet instinct viscéralement typique des républiques du type de la France n'est pas aussi absurde en soi. Même si elle n'a absolument rien à voir avec la politique menée, qui n'est rarement voire jamais critiquée de manière rationnellement argumentée. Cela est dû à un double leg de Jacques Chirac: la dissolution du gouvernement puis l'inversion du calendrier électoral (pour que la présidentielle précède d'un mois la législative et non l'inverse).

   En effet, les humoristes avaient beaucoup ri à l'époque de cette dissolution (dans la mesure où elle avait donné la victoire à Jospin du Parti Socialiste, à la Gauche donc) mais ils n'avaient pas l'esprit du "à long terme". Car à long terme, c'est-à-dire dès 2002, cela assurait de facto les pleins pouvoirs au Parti gagnant de la présidentielle et empêchait toute cohabitation.

   Or si François Mitterrand et Jacques Chirac étaient des Présidents très appréciés (jusqu'en 2002), c'est que justement ils ont toujours "régné" sous une cohabitation même quand le Premier Ministre étaient du même parti qu'eux. En effet: camp de Rocard contre camp de Mitterrand et camp de Balladur contre camp de Chirac.

   Le fait que le gouvernement (et donc de fait le Parlement) puisse être un contre-poids à un Chef, ou puisse le devenir en cours de mandat présidentiel, était rassurant, évitait la personnalisation de la politique menée, évitait de ce fait les états de clivages violents tels qu'on en connaît de nos jours, et enfin évitait le statut de Chef Suprême (Dictateur) du Président de la République.

   Alors on me répondra que certes Mélenchon a perdu mais que LREM n'a pas la majorité absolue au parlement. Qu'importe dirais-je, et ce pour deux raisons.

   La première est qu'il était important que Mélenchon gagne les élections législatives car ainsi il allait pouvoir dégoûter les français et éviter un second tour en 2027 Le Pen / Mélenchon à la présidentielle (Mélenchon étant bien moins dangereux comme premier ministre que comme président). C'était forcé qu'il les dégoûte. Car d'abord l'alliance de la Nupes qui allie une gauche marxiste (PS [Parti Socialiste], PCF [Parti Communiste Français], Insoumis) naturellement portée au progrès technologique et donc à l'industrialisation avec une prétendue gauche ([EELV] écologistes) ne jurant que par la production douce, le fait-main, le bio, la décroissance, eh bien c'est une alliance contre-nature qui ne tient pas debout et ne peut satisfaire par cette contradiction interne aucun de ses propres électeurs!

   La seconde est que de toute-façon, à coup de n9-3 s'il le faut, LREM peut se passer du parlement pour faire passer des lois qui importunent l'opposition.

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Discours de 1er Mai, fête des travailleurs et non "fête du travail"!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Tout d'abord je tenais à signaler ici que le premier Mai est bien "la fête des Travailleurs" et non pas "la fête du travail". Pourquoi fête-t-on les travailleurs (et travailleuses) le 1er Mai? Cela provient des USA: un premier Mai eût lieu un massacre de travailleurs assistant à un meeting en pleine rue. Et aux USA comme dans l'ensemble des Amériques (latine également donc) on parle bien du "workers day", "dia dos trabalhadores", "jour des travailleurs" et non de jour du travail.

   Alors on sait que la gauche et l'extrême-gauche marxistes se sont  réappropriés cette fête. Et justement je tenais ici à réfléchir sur un point précis, qui a à voir avec la critique de l'Homme Unidimensionnel, critique proprement existentialiste reprise plus tard par les situationnistes (ces derniers malgré tout restant dans une vision unidimensionnelle de l'humain). En un mot: «la gauche sauvera-t-elle le travailleur?».

   De fait Engels et Marx, lorsqu'ils observent et réfléchissent au bonheur des travailleurs et à leur avenir, le font à partir de ce qu'ils peuvent voir du quotidien du travailleur du tout début du XIXe Siècle, début des années 1800.

   Soit un ouvrier et une ouvrière travaillant 16 heures par jour et ne faisant que travailler, manger, baiser et dormir.

   Les Communistes dès lors n'imaginent qu'un seul bonheur pour le travailleur: posséder le boulet auquel il est enchaîné! Pouvoir en choisir la couleur sans pour autant en être débarrassé ne fut-ce qu'un instant.

   En effet, les Communistes, malgré la critique marxiste de l'aliénation de la marchandise, ne pensent nullement en revenir à l'artisanat (à l'avant-révolution industrielle), aux PME, etc. Au contraire ils gardent l'industrialisation pourvu que la machine appartienne à l'ouvrier. On voit bien la bêtise que cela constitue.

   L'apparition dans les démocraties capitalistes du découpage de la journée en trois temps de 8 heures: 8 heures de travail, 8 heures de loisirs et 8 heures de sommeil, signera la fin du Communisme même s'il a mis du temps à s'effondrer.

   En effet, le communisme conçoit les purs loisirs comme une chose "bourgeoise". S'ils découpèrent à leur tour les journées en trois 8, les heures dévolues dans le monde occidental bourgeois et "décadent" aux loisirs devaient servir selon l'URSS, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, etc. à la "formation marxiste par le Parti, par les Soviets". Seule la lecture de Marx est acceptable comme occupation hors travail et sommeil pour le communisme.

   C'est que le communisme, Marx et Engels, n'ont qu'une vision unidimensionnelle de l'humain. L'Homme n'a qu'une dimension: celui de sa classe sociale. Il n'y a que des travailleurs et des patrons, rien d'autre au monde!

   Or, voici que soudain, et grâce à la lutte des travailleurs dans ces pays, les loisirs naissent dans les démocraties capitalistes. Dès lors je suis, comme le notent très bien et Van Vogt dans ses cours de sémantique et Jean-Paul Sartre dans ses traités d'existentialisme, obligé de ne plus seulement dire "untel est ouvrier" mais bien "untel est ouvrier... entre autres choses".

   Car dès lors je ne suis plus seulement travailleur, mais aussi guitariste, bricoleur, informaticien, DJ, pêcheur, motocycliste, cycliste, joueur de basket, de jeu d'échecs, etc. Et pas seulement par mon métier mais en plus de mon métier!

   L'homme devient pluridimensionnel, multidimensionnel et se libère ainsi de son uni-dimensionnalité.

   Et si c'est gênant, cette nouvelle liberté du travailleur, pour le Communisme c'est que le marxisme ne voit qu'un type de lien social admissible: celui de la classe sociale. Or les liens sociaux créés par les loisirs sont de facto inter-classes-sociales, les dépassent.

   Mais ils n'en sont pas pour autant, contrairement à ce que fait le marxisme, à rejeter dans la poubelle des choses inutiles.

   Ces loisirs, premièrement, apportent un équilibre mental. Et ensuite ils permettent à l'humain de se dépasser, de découvrir de nouvelles choses d'ordre sportives, artistiques, mais aussi scientifiques et techniques!

   Je dirais que l'oeuvre de Karl Marx et d'Engels sont elles-mêmes issues "des choses inutiles et bourgeoises capitalistes", de l'activité de l'observation intellectuelle non-productrice de valeur marchande.

   Bref soyez multidimensionnels pour être des travailleurs libres!

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   On pourrait penser que ce discours de premier Mai était du vide, de pures considérations intellectuelles sans importance pour la vie réelle, la civilisation humaine, le développement. Or voici que je vais m'atteler ici à la tâche nécessaire de démontrer en quoi cette pluridimensionnalité de l'humain telle que vue par les démocraties capitalistes (USA dans mon exemple) permet un développement civilisationnel exponentiellement plus élevé qu'une vision d'homme unidimensionnel - prolétaire et rien que prolétaire - (URSS dans mon exemple).

   Je veux parler du progrès technologique, une forme de progrès qui touche tout DJ ou MC.

   On pensera bien évidemment à la Course vers l'Espace. Certes, à l'époque, le productivisme étant de mise tant à l'Ouest qu'à l'Est, la notion de "loisirs" étant encore largement absente de la société d'avant 1960 (les Golden Sixties arriveront mais bien plus tard que de ce que nous allons évoquer ici), il y avait donc égalité entre les "deux blocs".

   Tant et si bien que la rigueur propre au productivisme soviétique permit à l'URSS de prendre une grande longueur d'avance: Spoutnik, le premier satellite artificiel, émettant par voie hertzienne un bip-bip continu pouvant être entendu sur l'ensemble de la planète dont il faisait le tour quotidiennement, était on peut le dire la toute première pièce du puzzle technologique moderne et fort bien réussie!

   Les USA mirent du temps à rattraper le retard et c'est presque par un pur hasard qu'ils furent les premiers à mettre les pieds sur la Lune en 1969 avant l'URSS. Bref, malgré cette dernière victoire américaine les soviétiques avaient tout pour être fiers de leur prolétarisme outrancier.

   S'ouvre alors une seconde ère de développement technologique. Après avoir rêvé aux petits martiens tout vert, on rêve au Cyborg, à l'Intelligence Artificielle, au robot humain. C'est l'ère de la Révolution Informatique.

   Et en ce domaine, l'URSS autrefois si habile est à la traîne, les USA percent bien plus vite, bien trop vite même. C'est sans doute ce qui précipitera la nomination de Gorbatchev à la tête de l'URSS par le Parti Communiste.

   À quoi cela peut-il bien être dû? C'est qu'entre la Conquête de l'Espace et la Révolution Informatique, du moins en démocraties capitalistes, l'homme est devenu un consommateur de loisirs mais qui dit loisirs ne dit pas que consommation mais également création à partir du consommé... L'homme a quitté l'ère unidimensionnelle.

   Des grands ingénieurs, à l'Ouest comme à l'Est, dessinent de manière très sérieuse et carrée les plans des futurs premiers ordinateurs "à la chaîne"; des ordinateurs qui tant à l'Est qu'à l'Ouest sont destinés à l'usage de la seule administration.

   Et voici qu'aux USA, des gens, souvent universitaires, souvent excentriques, ont l'idée d'utiliser les circuits imprimés, base de l'informatique industrielle, pour leurs loisirs.

   C'est en quoi réside la supériorité de l'économie capitaliste que d'oser imaginer que puisque il y a des gens que ça intéresse l'informatique, fut-ce pour jouer au ping-pong sur un écran, et bien on va créer un ordinateur familial, les premiers PC (Personnal Computer, Ordinateur Personnel): IBM puis Apple.

   Dans l'économie marxiste on imagine mal gaspiller de l'effort pour produire une machine qui permette de jouer au ping-pong sur écran plutôt que sur table concrète et qui ne serve pas à du plus "utile".

   Autres points forts du capitalisme démocratique: la libre entreprise et la propriété privée (et non collective). Commençons par le second item.

   En URSS quel aurait été, à imaginer que le modèle de Karl Marx ait été suivi scrupuleusement (Lénine le cita mais se garda bien de le réaliser) donc qu'il y en ait eu un, le vote d'un Soviet de constructeurs informatiques pour savoir si on pouvait littéralement péter un ordinateur pour le transformer en éventuelle (car ce n'est là qu'une expérience) future première carte son de l'histoire de l'informatique? Je crains que le non l'ait emporté: pourquoi vouloir qu'un ordinateur joue de la musique ça sert à rien, le tourne-disque le fait si bien!

   La propriété privée me permets de me passer du vote d'un quelconque poussiéreux Soviet, j'ai un ordi, j'ai une idée, donc je le fais.

   Sans cela l'avenir de nombreux DJs à travers le monde eût été fort compromis...

   Du coup on comprend mieux le second item: la liberté d'entreprendre en dehors de tout contrôle étatique: j'ai eu l'ordi, j'ai eu l'idée, je vends ce que j'ai trouvé et ça financera d'autres découvertes.

   Bien évidemment j'ai pris l'exemple (réel) de l'invention de la carte son car il s'agit ici d'un blog de DJ/Producer surtout DJ depuis qu'il a découvert qu'il était piètre "producer".

   Mais en fait en matière de Révolution Informatique, l'URSS sera à la traîne de tout: du PC, de la connectivité entre plusieurs systèmes d'exploitations différents, de l'Internet... et même du hacking où il faudra attendre l'effondrement de l'URSS et l'établissement du capitalisme pour qu'en ce domaine au moins ils émergent!

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Liberté oui, mais liberté surveillée!

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   Il y a une question que l'on s'est posée lors de la mise en place du "contact tracing" visant à lutter contre la propagation de la Covid-19. Mais soyons clairs, depuis maintenant 5 ans les gouvernements européens ont les moyens potentiels de suivre tout individu à la trace, de garder un historique de ses déplacements en temps et heures, de relever ses habitudes et même de prédire l'endroit où il se trouvera dans un futur pouvant aller jusqu'à environ un mois.

   C'est ce qu'on appelle la Mobilité 2.0 ou mobilité partagée; cette nouvelle politique de mobilité initiée d'abord à Paris puis à Bruxelles et enfin dans de plus en plus de grandes villes européennes qui crie à qui veut bien l'entendre que «mais non, la voiture personnelle n'est pas la liberté» (et en plus ça pollue) et que «mieux vaut prendre les transports en commun et le vélo».

   De ce fait, un vélo électrique neuf coûtant le prix d'une (bonne) voiture d'occasion, on s'est donc mis à proposer des moyens de déplacement "partagés" (de location). Que ce soient vélos, trottinettes, et même scouters et voitures électriques. Ces objets mis à disposition du public coûtant un prix certain, il devint logique de leur adjoindre des méthodes de traçages dans le but certes d'en éviter le vol  et la dégradation mais qui font que de facto tout individu les utilisant est donc suivi à la trace!

   L'IoT (Internet of Things, Internet des Objets) s'en est donc mêlé créant déjà le fameux web 3.0 dont on nous parle pour un Monde Virtuel, mais dans le Monde Réel malheureusement.

   Car, si j'ajoute à cela, que même les transports en commun permettent potentiellement de savoir qui monte dans le tram, métro ou bus, dans lequel et vers quelle direction; que savoir où il en descent peut facilement se faire s'il décide d'emprunter une trottinette ou un vélo; que tout cela se fait via des "apps" (applications de smartphones); donc il n'y a plus de limites.

   Qui me dit, en effet, que le processus de tracing s'arrête réellement lorsque je quitte le moyen de transport emprunté? Tout se faisant via des apps, il me faudrait être sûr que l'application utilisée par moi pour emprunter tous mes moyens de transport ne continue pas à envoyer ma position, soit en continu soit toutes les x minutes, via le GPS de mon smartphone à une espèce de "banque de déplacements".

   C'est bien là le hic. Nous avons acceptés un monde de tracing de notre mobilité, et si on additionne le tracing permis par les paiements avec cartes bancaires eh bien on n'est pas sorti de l'auberge même en prenant sa voiture personnelle...

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Homme Nouveau et anti-vaccins (antivax)

Publié le par Philippe J-A Le Bihan

   «Les vaccins permettent à ceux qui auraient dû crever de survivre et en ce sens empêchent la sélection naturelle darwiniste biologique qui normalement devrait constituer une société d'Homme Nouveau, l'homme 20.20, l'homme multirésistant aux virus»! C'est une théorie nazie sur laquelle s'appuie la naissance des mouvements contre les mesures sanitaires dont le mouvement antivax (anti-vaccinal).

   En participant à ce mouvement les Anarchistes se font les idiots utiles de l'Extrême-Droite. Lorsque l'on ne dérange pas un camp, au contraire lorsque ce camp vous accueille les bras ouverts, c'est qu'on est son idiot utile, c'est que l'on sert sa cause même si celle-ci est profondément différente de celle que l'on croit servir.

   La raison profonde qui a mené au lancement d'un mouvement de défiance envers non-seulement les vaccins anti-coronavirus, mais aussi envers tous les vaccins quels qu'ils soient, est résumée au début d'article. Les vaccins contre le COVID-19 empêchent la naissance d'une société nouvelle uniquement composée de "l'Homme 20.20", l'homme qui a naturellement résisté à cette maladie sans aide extérieure.

   Et sans aide de l'Intelligence donc. Ce qui explique un second mouvement qui dit que si l'humanité a pu survivre alors que c'est une "bête" somme toute assez fragile et peu forte, c'est grâce à son intelligence et c'est grâce à cette intelligence que l'humain domine le monde. Domination néfaste à la Nature, à Gaïa, et il convient donc d'éradiquer l'humanité ce qui ne peut se faire qu'en éradiquant son intelligence.

   Éradiquer l'intelligence humaine est assez facile: les archéologues généticiens ont démontrés il y a plusieurs dizaine d'années que cette intelligence était apparue lors du passage à l'alimentation carnée. Pour éradiquer l'humanité, donc d'abord son intelligence, il convient donc de promouvoir le végétalisme le plus radical.

   La différence entre ces derniers, partisans de l'extinction écologique, et les premiers, partisans du darwinisme biologique, c'est que pour les écologistes c'est toute l'humanité dans son entièreté qui doit s'éteindre alors que pour les darwinistes un type d'Homme Nouveau doit survivre, mais lui-seul.

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